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- une croissance économique atone de 3,5% en moyenne sur les 10 dernières années de 2002 à 2012 ;
- un déficit budgétaire de plus 6,7% du PIB en 2011 ;
- un solde négatif du compte courant de la balance des paiements qui atteint 10% du PIB reflétant la prépondérance des importations de Biens et Services par rapport aux exportations ;
- des tensions budgétaires caractérisées par un besoin net de trésorerie de 302,572 milliards de FCFA ;
- une Position Nette du Gouvernement (PNG) caractérisée par un excédent de dettes de 166 milliards de FCFA ;
- une hausse généralisée des prix de 3,4% en 2011 ;
- une baisse des productions céréalières de plus de 61% en 2011 ;
- un secteur industriel en déliquescence, avec la crise des ICS et de la SONACOS, parmi les fleurons de notre industrie ;
- une forte demande sociale non satisfaite, avec un coût élevé de la vie ;
- une crise énergétique, sans précédent, avec un déficit de production occasionnant plus 911 heures de coupure par an ;
Oui, M. Karim Wade a cru devoir encore parler d'énergie, évoquant dit-il de "graves erreurs de gestion dans le secteur". Il a peut-être oublié les épreuves auxquelles les Sénégalais ont été soumis, eux qui restaient dans le noir des journées et nuits entières entre 2008 et 2011. Les Sénégalais se rappellent encore des locations onéreuses de générateurs électriques avec le Pan Takkal et des compensations tarifaires pesantes pour les finances publiques (105 milliards en 2011), sans parler des conséquences désastreuses sur toutes les activités économiques qui se sont traduites par une croissance économique de seulement 1,7% et un déficit budgétaire de 6,7% en 2011.
Le peuple meurtri par tant de souffrances avait alors exprimé sa colère dans des émeutes mémorables en juin 2011. Où étiez-vous alors, M. le Ministre du Ciel et de la Terre ?
Jamais, de mémoire de Sénégalais, les PME/PMI n'ont autant souffert que durant cette période.
Les Sénégalais se rappellent encore les errements, l'arrogance et l'insouciance dans la gestion des deniers publics durant cette période. Ils découvriront tôt ou tard les sommes faramineuses qui ont transité sur vos comptes à Monaco, qui ont atterri à Beyrouth. Demain il fera jour.