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De la " classe des rampants ", écrivent nos confrères de L'Observateur. A lire le parcours hors du commun dressé par nos confrères de ce magistrat propulsé sous les feux de la rampe depuis sa nomination comme procureur spécial près la Cour de Répression de l'Enrichissement illicite (Crei). Décrit comme un individu caractériel, voire nerveux, mais " homme de principe " avec un côté rigolo, comme il l'a prouvé lors de sa première conférence de presse, l'homme est un miraculé. Ancien policier de la circulation, on le croyait perdu pour la profession après un accident qui lui a coûté les trois (3) doigts de la main gauche, alors qu'il essayait de dégoupiller une grenade lacrymogène lors d'une opération de maintien de l'ordre. Mais Alioune Ndao s'en est relevé et, après un passage au bureau des Renseignements généraux, il est détaché à l'université comme " étudiant infiltré ". Il mit alors à profit cette aubaine et réussit sa capacité, avant de décrocher une licence en droit. Admis au concours d'entrée de l'Ecole nationale d'Administration et de Magistrature (aujourd'hui scindée en Centre de formation judiciaire et Ecole nationale d'Administration), il devient procureur du tribunal de Tambacounda à sa sortie, puis Procureur général près la Cour d'Appel en 2000. Alioune Ndao a la réputation d'être récalcitrant et très répressif, surtout avec les agresseurs pour lesquels il requérait généralement la perpétuité. Ce côté " policier vintage ", il le doit à son parcours de rampant, croit savoir nos confrères de L'Obs. Réputé courageux, il est aussi présenté comme quelqu'un de studieux. Un sacré morceau pour les pilleurs de la République !
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