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Procès pour apologie du terrorisme: «J’ai combattu dans les rangs d’AQMI, dans le nord-Mali et j'ai été initié à la fabrication d'explosifs» révèle Abdou Akim Mbacke BAO


Jeudi 12 Avril 2018

Lors de son interrogatoire hier, mercredi 11 avril 2018, le détenu Abdou Akim Mbacké Bao, a fait des révélations qui compromettent sa situation. A la barre de la Chambre criminelle spéciale du Tribunal de grande instance (TGI) hors classe de Dakar chargée de connaître de l’affaire d’Imam Aliou Ndao et ses 29 co-inculpés pour apologie du terrorisme, il a avoué avoir pris part à des combats dans les rangs d’AQMI, dans le Nord Mali et avoir été initié à la fabrication d’explosifs.


Procès pour apologie du terrorisme: «J’ai combattu dans les rangs d’AQMI, dans le nord-Mali  et j'ai été initié à la fabrication d'explosifs» révèle Abdou Akim Mbacke BAO

S’exprimant en français au début de l’interrogatoire, Abdou Akim Mbacké Bao a fait une déclaration incendiaire, poussant son avocat à lui demander de s’exprimer en wolof. En effet, ré- pondant à la question du président de la Chambre criminelle spéciale, Samba Kane, sur la charge d’association de malfaiteurs, affirme n’avoir pas connaissance de ce délit, mais avoir été en contact avec des malfaiteurs, les rebelles AQMI, au Nord du Mali. Mieux, Cheikh Abdou Akim Mbacké Bao n’a pas nié sa formation au maniement des armes. Répondant aux questions du procureur Aly Ciré Ndiaye, il soutient avoir été formé à la pose d’explosifs, à l’usage des Kalachnikovs et des lance-roquettes. Dans ses déclarations, le pré- venu avoue, sans gêne, avoir été initié à la fabrication d’explosifs.

Revenant à la charge, le procureur réussit à faire dire au suspect qu’avec le nitrate d’argent mélangé au pétrole et à un autre produit indiqué, on peut fabriquer des explosifs. Acculé par le procureur, Abdou Akim Mbacké Bao avoue aussi que la combinaison du nitrate d’ammonium avec un autre produit approprié permet de piéger les véhicules, selon l’initiation qu’il a reçue quand il était dans le Nord Mali. Un produit appelé TNT permet de faire exploser des véhicules, a aussi reconnu le prévenu à la barre. Aly Ciré Ndiaye, chargeant le détenu, a réussi à lui faire aussi avouer son initiation à l’usage des obus. Lors de l’interrogatoire, le procureur est parvenu à faire dire au prévenu qu’il maitrisait les méthodes d’explosion de voitures. Avec toutes ses connaissances sur les méthodes de fabrication des explosifs, Aly Ciré Ndiaye a demandé à Abdou Akim Mbacké Bao s’il comptait faire usage de son savoir-faire au Sénégal. Le prévenu a dit qu’il n’était pas pour cette option car les Sénégalais n’aiment pas le jihad. Suffisant pour que le procureur lui demande s’il est d’avis que le jihad, c’est le fait de poser des bombes. En réponse, il soulignera que les Sénégalais n’ont pas et n’aiment cette conception du jihad. Donc il s’inscrit dans cette mouvance nationale.

« J’ETAIS PARMI LES COMBATTANTS CHOISIS PAR AQMI POUR SURVEILLER TROIS OTAGES EUROPEENS »

Durant son séjour au Nord du Mali, Cheikh Abdou Bao a affirmé à la barre qu’il était parmi le groupe choisi par AQMI pour surveiller trois otages: un Hollandais, un Suédois et un Sud-africain. Ces allégations du prévenu ont poussé le président Samba Kane à lui demandé s’il jouissait de toutes ses facultés mentales, question à laquelle le détenu a répondu par l’affirmative. A la barre, Abdou Akim Mbacké Bao a révélé être parti au Mali avec l’appui d’un certain Anas qu’il a connu par l’entremise de Saliou Ndiaye, un de ses co-accusés arrêté à Kaolack et qui lui avait remis 10.000 F Cfa au moment du voyage.

Interpellé sur ses relations avec l’Imam Aliou Ndao, il a affirmé ne l’avoir vu qu’une seule fois et c’était lors d’une conférence religieuse. Son voyage au Nord du Mali a été motivé par l’envie de se faire de l’argent, a soutenu le prévenu. A la barre, le procureur lui a posé la question de savoir si un chef rebelle dans le Nord Mali, lui a demandé s’il était possible de trouver des armes au Sénégal. Cette question, selon Abdou Akim Mbacké Bao, était motivée par la volonté de mener le jihad au Sénégal. Tout en avouant avoir été parmi les combattants d’AQMI au Nord du Mali, Abdou Akim Mbacké Bao, actuellement en détention au pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec, a soutenu avoir reçu 3 billets de 500 euros à sa première tentative de quitter le Mali, et qu’il avait séjourné trois ans durant dans les rangs d’AQMI au Nord du Mali.

PARTAGE DE L’ARGENT VENANT DE MAKHTAR DIOKHANE Coumba Niang, la caissière du groupe

L’épouse de Makhtar Diokhané, Coumba Niang, attraite à la barre de la Chambre criminelle spécial du TGI hors classe de Dakar hier, mercredi 11 avril, a reconnu avoir gardé de l’argent pour son mari. Une somme dont elle ignorait le montant exact. L’argent était, selon ses dires, en devises étrangères, plusieurs billets en euros, qu’elle aurait remis à Ibrahima Diallo. «A deux reprises, j’ai donné à Ibrahima Diallo de l’argent. Je lui ai donné 17 pièces, il m’a dit que ce n’est pas suffisant. Je lui en ai rajouté 24 autres»,a-t-elle indiqué. A la barre, Coumba Niang a aussi affirmé avoir remis 500.000 F Cfa à Aboubacar Gueye qui était en ce moment en compagnie d’Ibrahima Diallo qu’elle venait ainsi de voir pour la première fois. Par ailleurs, Coumba Niang a aussi soutenu avoir donné de l’argent à son mari, Makhtar Diokhané avant son arrestation. Une personne se présentant comme avocat de Makhtar Diokhané lui a aussi a demandé de l’argent. Elle lui a envoyé 200.000 en deux tranches de 100.000 F Cfa. Au moment de son arrestation, le reste de l’argent a été pris par les enquêteurs. Il restait 31 billets de 500 euros. Bien avant l’arrivée des enquê- teurs, elle en a pris pour ses besoins personnelles. A la barre, Coumba Niang a soutenu n’avoir pas été informée de l’origine de l’argent. Elle pensait que l’argent était licite car son mari lui avait dit qu’il était enseignant en langue arabe. Coumba Niang a soutenu, par ailleurs, qu’elle ignorait la destination de son mari qui l’a juste informé d’un voyage via la Mauritanie.

Interpellée sur ses liens avec Imam Aliou Ndao, elle a dit avoir rencontré ce dernier pendant la visite d’une amie, Rama Ba, qui était au domicile d’Imam Ndao pour se soigner. Le procureur Aly Ciré Ndiaye, voulant en savoir davantage, l’a interrogé sur les relations avec le mari de cette dernière qui serait un jihadiste. Coumba Niang a répondu par la négative. Plus tard, elle s’est souvenue que ce dernier s’appelle Alioune Guèye, après l’évocation du nom de ce dernier comme étant l’ami de son époux Makhtar Diokhané. Revenant sur les procès verbaux d’enquête, le procureur a fait remarquer à Coumba Niang que des documents ont été retrouvés chez-elle au moment de son arrestation. La prévenue n’a pas récusé les faits. Cependant, contrairement au procureur qui a soutenu que les livres récupérés par les enquêteurs étaient axés sur les stratégies d’enlèvement, les méthodes de rapt, les straté- gies de combat contre les Forces de l’ordre, Coumba Niang a dit n’avoir aucune idée du contenu des ouvrages





1.Posté par KIA le 12/04/2018 14:41
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