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À l’ouverture de l’audience, lundi 25 octobre au matin, du procès de l’assassinant de l’ancien président Thomas Sankara, il a été question de s’accorder sur la liste des témoins. Ils seront une soixantaine, dont des Français.
Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani
Parmi ces témoins figurent plusieurs personnalités : des militaires à la retraite, des personnalités politiques ou encore des chercheurs. Plusieurs témoins cités dans cette affaire n’étaient pas dans la salle d’audience ce lundi, car étant hors du Burkina Faso.
Parmi ces absents au procès, qui a repris ce matin après un report, figurent notamment Jean-Christophe Mitterrand, conseiller aux affaires étrangères de François Mitterrand, Roland Dumas, ministre français des Affaires étrangères, et Jack Lang, ministre français de la Culture au moment des faits.
Maître Prosper Farama, l’un des avocats des parties civiles, a souhaité que tous ces témoins absents du Burkina Faso soient auditionnés par visioconférence. Mais « le parquet ne dispose pas du matériel nécessaire pour la visioconférence », rétorque le procureur militaire. Alors, les avocats des parties civiles se proposent de mettre à la disposition du tribunal le matériel nécessaire.
Finalement, le président de la première chambre autorise l’audition de ces témoins si cette audition est faite par le tribunal militaire par le biais du ministère burkinabè de la Défense, qui doit s’en charger malgré les réticences des avocats de la défense. Ces avocats estiment qu’il n’y a aucune garantie que ces auditions ne soient pas enregistrées, ce qui est interdit par le tribunal.
Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani
Parmi ces témoins figurent plusieurs personnalités : des militaires à la retraite, des personnalités politiques ou encore des chercheurs. Plusieurs témoins cités dans cette affaire n’étaient pas dans la salle d’audience ce lundi, car étant hors du Burkina Faso.
Parmi ces absents au procès, qui a repris ce matin après un report, figurent notamment Jean-Christophe Mitterrand, conseiller aux affaires étrangères de François Mitterrand, Roland Dumas, ministre français des Affaires étrangères, et Jack Lang, ministre français de la Culture au moment des faits.
Maître Prosper Farama, l’un des avocats des parties civiles, a souhaité que tous ces témoins absents du Burkina Faso soient auditionnés par visioconférence. Mais « le parquet ne dispose pas du matériel nécessaire pour la visioconférence », rétorque le procureur militaire. Alors, les avocats des parties civiles se proposent de mettre à la disposition du tribunal le matériel nécessaire.
Finalement, le président de la première chambre autorise l’audition de ces témoins si cette audition est faite par le tribunal militaire par le biais du ministère burkinabè de la Défense, qui doit s’en charger malgré les réticences des avocats de la défense. Ces avocats estiment qu’il n’y a aucune garantie que ces auditions ne soient pas enregistrées, ce qui est interdit par le tribunal.