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Pendant plus d’une dizaine de minutes, il s’est attaqué aux avocats tout en les reprochant d’être des conseillers de l’ancien Président du Tchad, Hussein Habré qu’il a qualifié de «criminel hors norme», parce que, selon lui, «au-delà d’une criminalité de bureau, il a mis la main dans la patte de prostitution. Il a lui-même exécuté des actes de tortures sur des prisonniers».
Des accusations qui ont mis en colère Me Gning. Il s’est levé et de la main droite, il a demandé la parole au juge, qui lui a demandé également par la main de s’asseoir pendant peut-être que Me Bourdon va arrêter. Peine perdu, l’avocat a continué sa plaidoirie tout en maintenant la même position. Deux minutes après, Me Gning a décidé de répliquer. « Monsieur je juge demandait lui de cesser de bourdonner dans nos oreilles. Qu’il cesse de bourdonner dans nos oreilles», a-t-il dit.
Et Me Bourdon de répliquer : «Ça vous fait gène. Vous serez gênés encore (…). Pour calmer les ardeurs, le Président Kam s’est intervenu. Il a demandé à Me Bourdon de plaider sur ce qui est écrit. «Vous n’êtes pas obligés de s’attaquer aux avocats parce que ça ne sert à rien», clame- t-il.
Des propos qui semblent déranger Me Bourdon. «Monsieur le président, je suppose que c’est moi qui ai la parole. Donc, c’est moi qui plaide. Et c’est à moi de juger ce qui est nécessaire ou pas», a-t-il répliqué.
Et pour sonner la fin de la récréation, «s’il vous plait continuez votre plaidoirie et laissez les tranquillement», a ordonné le Président.
C’est ainsi qu’il s’est calmé. Malgré tout cela, Me Bourdon a poursuivi ses attaques contre Hissein Habré qui, dit-il, doit être condamné à la hauteur de ses actes de tortures et de crimes commis sur des personnes de 1982 à 1990.