Sen Revue de presse

Presse revue: Le congrès du PDS à la Une


Samedi 21 Mars 2015

La livraison de samedi de la presse quotidienne traite principalement de politique, plusieurs journaux spéculant sur l'identité du candidat que le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) devrait se choisir ce samedi pour la présidentielle 2017.

La réunion que le bureau politique de cette formation de l'ancien président Aboulaye Wade doit tenir le même jour, "semble bien partie pour consacrer le choix de Karim Wade comme candidat du PDS à la présidentielle de 2017", écrit Sud Quotidien.

"Contre vents et marées, en guerre ouverte avec la CREI et le régime de Macky Sall, Me Abdoulaye Wade se risque à forcer la main à tout l'establishment libéral pour imposer son fils déjà plébiscité comme porte-étendard des libéraux pour 2017, par tous les courants et mouvements affiliés au PDS (…)", ajoute le journal.

"Le PDS met Karim sur un boulevard", note également Le Quotidien. "Le PDS choisit son candidat aujourd'hui et, sans doute, ce sera Karim Wade", assure le même journal. "Karim Wade intronisé aujourd’hui parmi 12 candidats", renchérit L'As.

"Même s'il y a 12 candidatures officielles, c'est celle de Karim Wade qui va passer aujourd'hui au Bureau politique du PDS (…)", écrit L'As, sur la base d'informations qu'il dit détenir et selon lesquelles "presque la quasi-totalité des fédérations départementales va faire une motion pour bénir la candidature du fils de Wade".

Le Populaire est lui affirmatif. "L'ancien ministre d'Etat Karim Wade sera investi, aujourd'hui, comme candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS) à la présidentielle de 2017. Le bureau politique (BP) des libéraux, convoqué, ce matin, devrait entériner le choix de l'écrasante majorité des fédérations départementales", écrit ce quotidien.

De nombreux autres lient l'intronisation annoncée de Karim Wade au verdict que la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) doit rendre lundi dans le procès de l'ancien ministre d'Etat, en lien avec la traque des biens présumés mal acquis. D'où ce titre du Populaire : "Karim intronisé ce samedi avant sa …crucification lundi par la CREI".

Le fils de l'ancien président de la République est poursuivi pour enrichissement illicite portant sur un patrimoine évalué à 117 milliards de francs CFA, parmi d'autres délits présumés. Il doit être fixé sur son sort le 23 mars prochain, date à laquelle la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) compte rendre son verdict dans cette affaire.

"Veillée d'armes avant le combat final", affiche La Tribune, avant de signaler que l'opposition, regroupée autour du PDS dans le cadre du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR), "a annoncé une grande mobilisation pour soutenir Karim Wade le 23 mars prochain".

"Il a également mis en garde le président de la République et envisagé une situation de non paix corrélée au verdict du prisonnier le plus célèbre du Sénégal", ajoute le journal. Ce que Waa Grand place résume en une phrase : "Dakar sous tension", avec gendarmes et policiers déjà "consignés" (Le Point quotidien).

Si l'on en croit Walfadjri, "depuis plus d'une semaine, le Sénégal retient son souffle". "Formation politique rompue à la résistance et aux combats, le Parti démocratique sénégalais (PDS) peut faire peur à n'importe quel pouvoir", relève le journal.

Toujours est-il que Dakar se trouve "sous haute surveillance", rapporte le quotidien L'Observateur. "Les populations constatent, anxieuses, le dispositif sécuritaire spécial mis en place par l'Etat pour faire face aux libéraux en cas de condamnation du fils de Me Wade. Les Dakarois oscillent entre crainte et sérénité (…)", écrit-il.

A la une du quotidien national Le Soleil, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, rassure. "L'Etat assurera la sécurité des biens et des personnes". Il ajoute : "La libre expression sera respectée, mais dans le cadre de la loi"

APS



Abdoul Aziz Diop