Sen Revue de presse

Presse-revue: Le Conseil constitutionnel et Karim Wade à la Une


Mercredi 29 Juin 2016

Les journaux reçus mercredi à l’APS s’intéressent à l’adoption de la Loi organique sur le Conseil constitutionnel et aux suites de l’élargissement de Karim Wade.


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Au sujet du Conseil constitutionnel, Le Soleil souligne que les députés réunis en plénière, mardi, ont entériné le passage à 7 membres contre 5 précédemment.

"Les membres du Constitutionnel passeront de 5 à 7. L’Assemblée nationale proposera 4 personnalités au président de la République qui choisira 2 parmi elles. Ce sont les changements apportés dans le fonctionnement et la composition du Conseil constitutionnel à travers le projet de loi organique adoptée hier par les députés", selon le journal.

Enquête relève que "Macky Sall dribble" le président de l’Assemblée nationale dans la désignation des membres du Conseil constitutionnel.

"S’il était convenu dans le projet de réforme constitutionnelle adopté le 20 mars, que le président de l’Assemblée nationale désigne 2 sur les 7 membres du Conseil, la Loi organique adoptée hier par les députés a changé les règles du jeu. Celle-ci prévoit désormais que le président de l’institution parlementaire soumette au président de la République une liste de 4 personnalités parmi lesquelles il choisit en dernier ressort 2. Du coup, Macky Sall choisit tous les juges constitutionnels", explique le journal.

Enquête signale aussi que Karim Wade était au cœur des préoccupations des députés lors de cette session.

En effet, selon la publication, "sur une liste de 18 orateurs, seule une poignée de députés s’est intéressée hier au fonctionnement et à la composition du Conseil constitutionnel. La plupart des parlementaires était plutôt préoccupé à avoir des réponses sur la grâce accordée à Karim Wade et son exil au Qatar à bord d’un jet privé en compagnie du procureur général du Qatar".

De quoi faire dire à Sud Quotidien que Karim Wade "hante l’hémicycle". Face aux députés, le ministre de la Justice, Sidiki Kaba a déclaré que la grâce accordée à Karim Wade "n’est pas un fait exceptionnel" et ajouté qu’une fois la grâce obtenue, "Karim Wade est libre d’aller où il veut".

Mais Le Populaire note que Sidiki Kaba "a invalidé la candidature de Karim Wade" à la présidentielle de 2019. Il rappelle que pour être candidat, "il faut avoir un casier judiciaire vierge".

Au sujet des motifs de la libération de Karim Wade, L’Observateur titre : "La colère noire de Me Wade". Pour l’ancien président de la République, "aucune mesure humanitaire ne peut être évoquée" dans cette affaire, relève le journal.

L’Obs prête à Me Wade ces propos : "Il n’y a rien de nouveau pour que l’on parle de raisons humanitaires. Il faut arrêter de leurrer les Sénégalais. On a tout compris. Macky Sall n’a qu’à dire à ses compatriotes les véritables raisons qui l’on amené à ordonner l’élargissement de Karim. Dieu est le meilleur des juges et Sa Justice et la seule éternelle. L’avenir nous édifiera".

En attendant, L’As note, à propos de la remobilisation des troupes libérales, que Karim "tire les ficelles depuis Doha". "(…) Du Qatar où il se la coule douce, Wade fils est en contact téléphonique avec des responsables libéraux pour les remercier et les inviter à remobiliser les troupes", écrit le journal

APS


Abdoul Aziz Diop