Sen Revue de presse

Presse-revue: La démission de Bamba Fall du BP du PS, un des sujets les plus en vue


Vendredi 8 Juillet 2016

Plusieurs sujets font le menu de la livraison de vendredi de la presse quotidienne, parmi lesquels la démission du maire de La Médina, Bamba Fall, du Bureau politique du Parti socialiste (PS), signe d’une "crise" au sein de cette formation, selon walfquotidien par exemple.

L’édile de la commune d’arrondissement de la Médina a annoncé, jeudi, sa démission du Bureau politique du PS. "Son avenir au sein du PS reste donc incertain", écrit walfquotidien, selon lequel Bamba Fall a été "outré par la convocation de proches de Khalifa Sall à la DIC", la Division des investigations criminelles.

Cette convocation fait suite aux affrontements à coups de pierres et de jets de sable, intervenus en mars dernier, entre les partisans du secrétaire général du PS, Ousmane Tanor Dieng, et ceux du maire de Dakar Khalifa Sall.

Le camp de l’édile de la capitale sénégalaise, dans lequel on compte Bamba Fall, sont opposés au moins depuis les locales de juin 2014 à la ligne du SG du PS, Ousmane Tanor, jugée favorable au pouvoir.

"Depuis plusieurs semaines, à l’image d’autres camarades de son parti, Bamba Fall était très critique vis-à-vis du secrétaire général du PS, Ousmane Tanor Dieng et de certains cadres de sa formation politique", relève Walfquotidien.

"Par souci de solidarité à ses proches convoqués à la Dic suite aux évènements de la réunion du 5 mars dernier à la Maison du PS, Bamba Fall a démissionné du Bureau politique socialiste", écrit le journal Le Quotidien.

Sa démission du Bureau politique du PS en annonce d’autres, selon Le Populaire. "D’autres maires vont bientôt suivre mes traces", déclare l’édile dans des propos rapportés par le même journal auquel il confie : "Khalifa (Sall) est dégoûté. Il ne reconnait plus les valeurs que Senghor nous avait léguées".

Bamba Fall pointe "un petit groupe qui veut s’accaparer de l’appareil pour négocier des postes", avant d’ajouter : "Le jour où Khalifa Sall se retrouvera avec Macky Sall, beaucoup de gens iront au chômage".

L’Observateur, loin de ce sujet, revient sur la gestion du dossier judiciaire de Baye Modou Fall, du nom de cet as de l’évasion arrêté récemment. Il s’était fait la belle il y a de cela quelque sept mois, pour trouver refuge en Gambie voisine.

Baye Modou Fall a finalement été interpellé par la police des frontières de kalifourou, mardi dernier, dans la matinée, en compagnie de son épouse gambienne. Depuis, il est gardé dans les locaux de la DIC, fait savoir L’Observateur, selon lequel la gestion de son cas relève d’un "casse-tête".

"Les limiers s’évertuent (…) à glaner de plus amples données, notamment sur les circonstances de sa dernière évasion (Diourbel), son séjour en Gambie, sur une éventuelle responsabilité pénale de son épouse", rapporte le journal. ‘’Un plan anti-évasion’’ a été d’ores et déjà concocté contre lui, indique La Tribune.

Les matons considérés comme complices se trouvent "dans le viseur de la justice", note Le Quotidien. La fin de cavale de cet "as de l’évasion", d’où son nom "Boy Djinné", "risque de provoquer aussi des remous au sein de l’administration pénitentiaire dont les agents pourraient être inculpés pour complicité d’évasion".

Il est donc littéralement "encagé" à Dakar, si l’on en croit L’As. Aussi l’avocat de "Boy Djinné" craint-il pour sa vie, souligne Enquête. Le Témoin rappelle que la bande de "Boy Djinné" était notamment à l’origine du cambriolage d’un dépôt de boissons à Dakar, dont ils ont vidé les coffres-forts et les caches contenant 42 millions de francs CFA.

Pour le reste des sujets d’actualité traités par les quotidiens, L’As affirme que le Sénégal est en danger, avec l’introduction d’organisme génétiquement modifiés (OGM). Enquête ouvre pour sa part sur un dossier consacré aux violences sexuelles sur les femmes. "Indifférence coupable !", s’exclame le journal.

Le Témoin semble avoir une pensée pour les usagers des banques, pénalisés par des "défaillances" des guichets automatiques (GAB), une situation qui tombe mal en cette période de fête marquée par la commémoration de la fin du jeûne musulman.

Le Soleil annonce que les finances publiques ont mobilisé plus de 812 milliards de francs CFA en 5 mois, tandis que l’Etat attendrait "un minimum de 300 milliards" de francs CFA du MCA, le Millenium Challenge Accourt, après la décision des pouvoirs publics de retirer les enfants de la rue, indique Le Quotidien.

"La décision du président Macky Sall de retirer les enfants de la rue, réaffirmée avec force, semble se conforter des informations selon lesquelles le gouvernement américain a voulu faire de ce retrait une des conditionnalités du MCA pour le Sénégal", écrit-il.

"Or, pour ce financement américain, le Sénégal escompte pas moins que 300 milliards de francs CFA. Qui ne sont pas négligeables pour financer des projets du MCA. Surtout que c’est non remboursable", ajoute le journal Le Quotidien

APS



Abdoul Aziz Diop