Sen Revue de presse

Presse-revue: La déclaration de Karim WADE à la UNE


Lundi 19 Mars 2018

La déclaration de Karim Wade suite au rejet par la justice française de la saisie de ses biens et d’autres sujets font la Une des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

Enquête souligne qu’après le rejet par la justice française de la saisie des biens de Karim Wade, l’ancien ministre d’Etat, fils de l’ex-président Abdoulaye Wade "crie victoire et défie Macky Sall" dans une nouvelle déclaration.

Vox Populi se fait également l’écho de cette sortie de Karim Wade à sa Une : "Le moment est venu pour Macky Sall de m’affronter".

Dans cette déclaration, Wade fils écrit : "Partout où ma cause a été entendue par un tribunal impartial (….), le droit et la vérité lui ont été opposés, anéantissant ses rêves de se débarrasser de l’adversaire politique que je suis".

Il ajoute : "Je suis plus que jamais déterminé à le battre, au soir du 24 février 2019".

Tribune reprend également Karim Wade à sa Une : "Je battrai Macky Sall en 2019".

Pour Le Témoin, "Karim Wade défie Macky Sall".

"Karim Meïssa Wade est prêt en à découdre avec la président Macky Sall. Le candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS) pour la prochaine présidentielle se dit être +plus que jamais déterminé à faire face à Macky Sall lors de la prochaine présidentielle et à le battre au soir du 24 février 2019+", écrit le journal.

Le Quotidien note que "revigoré par la Cour d’appel de Paris, Karim Wade défie Macky Sall". "Depuis Doha, il (M. Wade), appelle Macky Sall à se résoudre à l’affronter +dans une compétition loyale et transparente+".

L’Observateur constate que le chef de l’Etat est "attaqué de toutes parts" et affiche à sa Une : "Macky pris en étau". Outre Karim Wade, le journal cite Idrissa Seck qui, se prononçant à Saint-Louis sur les accords de pêche avec la Mauritanie, soutient que le chef de l’Etat "doit se souvenir qu’il n’est pas le sous-préfet du président (mauritanien) Aziz".

Au sujet des accords de pêche, Sud Quotidien affiche à sa Une : "Idy cogne le Macky, Oumar Guèye objecte".

"Décidemment, la guerre des mots entre Idrissa Seck et le pouvoir en place, en perspective de la présidentielle de 2019, ne cesse de rebondir. Cette fois-ci, c’est en visite à Saint-Louis, dans le cadre de sa tournée nationale, que le patron de Rewmi s’est vivement attaqué à la gestion de Macky Sall en critiquant ouvertement les nouveaux accords de pêche devant être entérinés d’ici le 31 mars prochain (….)", écrit Sud.

"En réplique, ajoute le journal le ministre de l’Economie maritime, Oumar Guèye a tout simplement parlé de la +première bourde diplomatique+ de l’ancien Premier ministre et opposant déclaré de Macky Sall à la présidentielle de 2019".

Enquête revient sur "l’échec des négociations entre gouvernement et enseignants" et affiche à sa Une : "La guerre des mots".

"Après avoir consulté la base, samedi, le G6 (les syndicats les plus représentatifs) poursuit sa lutte. Il y aura débrayage lundi et mardi et une grève totale le mercredi", selon Enquête.

Le journal écrit : "(….) le G6 (…) estime que la proposition du gouvernement qui consiste à une augmentation de 25% sur l’indemnité de logement (de 60 000 CFA maintenant à 75 000 CFA) est en deçà de leurs attentes. Les enseignants ne veulent pas moins de 20 000 francs CFA de plus, soit 80 000 francs CFA au minimum".

Dans le journal, Ndongo Sarr du CUSEMS note que "le gouvernement n’a pas pris la juste mesure des choses". Du côté de l’Alliance pour la République (APR), l’administrateur Pape Maël Thiam déclare qu’"avec l’approche de la présidentielle, c’est une période de chantage et de forcing" alors que le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Oumar Youm affirme : "Nous n’avons pas que l’indemnité de logement à satisfaire".

Le Soleil revient sur la cérémonie de levée de corps des militaires morts dans le crash du ML 17 et titre : "L’hommage du chef des Jambaar aux disparus".

Macky Sall a pris part samedi, en début d’après-midi, à la levée de corps des membres de l’équipage de l’hélicoptère de transport de l’armée sénégalaise qui s’est écrasé mercredi soir dans la région de Fatick (ouest).

L’hélicoptère, un Mi-17 qui ralliait Ziguinchor à Dakar, en mission de service social, s’était écrasé près de Missirah, dans une zone de mangroves (région de Fatick), faisant huit morts et 13 blessés.

Macky Sall s’est ensuite rendu à l’Hôpital Principal de Dakar pour une visite aux malades hospitalisés suite à ce crash.

APS



Abdoul Aziz Diop