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Société

Possible succession du Pape Benoît XVI par un Africain : Arinze, un point cardinal au vatican - L’Archevêque de Dakar, Théodore Adrien Sarr, sollicite des prières pour Benoît XVI


Mardi 12 Février 2013

A quand le prochain conclave des cardinaux ? Personne ne peut encore le dire même s’il est prévu dans 15 à 20 jours suivant la renonciation du Pape. Mais les chrétiens attendent depuis hier l’élection d’un nouveau Souverain pontife après la démission de Benoît XVI. Il sera connu avant la fête de Pâques. Mais pour l’heure, les pronostics penchent pour les cardinaux québecquois Marc Ouellet et nigérian Francis Arinze.


Possible succession du Pape Benoît XVI par un Africain : Arinze, un point cardinal au vatican - L’Archevêque de Dakar, Théodore Adrien Sarr, sollicite des prières pour Benoît XVI
«… Bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome, successeur de Saint Pierre, qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le siège de Rome, le siège de Saint Pierre sera vacant et le conclave pour l’élection du nouveau Souve-rain pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire.» Cette sortie du Saint père Benoît XVI continue de faire couler beaucoup de salive. Mais une question fondamentale reste désormais cruciale : qui pourrait le remplacer ? Cette question est certes sur toutes les lèvres et les bookmakers, qui ont pour habitude de prendre des paris sur tout, ont déjà lancé leurs cotes.
Parmi les cardinaux africains, deux sont très bien placés pour prendre la place de Benoît XVI. Il y a d’abord le cardinal nigérian Francis Arinze. Nommé cardinal sous Jean Paul II, il est cardinal-évêque depuis 2005, titre qu’avait Ratzinger avant d’être élu Pape. Il avait déjà été pressenti pour remplacer Jean Paul II et Benoît XVI s’était exprimé sur le fait qu’un «Pape africain serait un signe positif pour la chrétienté.» 
Mais il y a ensuite le cardinal ghanéen Peter Kodwo Appiah Turkson, président du Conseil pontifical justice et paix depuis 2009, date à laquelle Benoît XVI l’a nommé. En 2012, il avait organisé une projection intitulée : Muslim demographics, cherchant à démontrer l’islamisation de l’Europe pendant une conférence d’évêques. Il a par la suite présenté des excuses.
Selon plusieurs sites consultés, il en ressort pour l’instant que le cardinal québécois Marc Ouellet est le mieux placé pour devenir le nouveau Pape. Ce dernier a été élu cardinal en 2003 et a fait parler de lui en 2010, après avoir pris position sur l’avortement. Il est pro-vie et pour lui, même en cas de viol, cet acte ne devrait pas avoir lieu.
Parmi les cardinaux susceptibles de succéder au St père, l’on cite outre le cardinal argentin Leonardo Sandri, nommé cardinal en 2007 par Benoît XVI, Angelo Scola, archevêque de Milan depuis 2011. Comme lui, deux papes du XXe siècle étaient à ce poste avant d’être élus au siège de St Pierre. D’ailleurs, cet archevêque avait été déjà pressenti pour devenir Pape à la mort de Jean Paul II. C’est lui qui a créé la fondation internationale «Oasis», qui promeut la rencontre entre chrétiens et musulmans et attire l’attention sur la vie des minorités chrétiennes dans les pays musulmans. 

Le Cardinal québecois favoris
Sur la liste des personnalités pouvant remplacer Benoît XVI, il y a également  le cardinal Tarcisio Bertone. On se souvient que celui-ci a été la première personnalité à rencontrer Raul Castro après la démission de son frère, Fidel. Ce qui pourrait lui porter préjudice, c’est qu’il avait été mis en cause en 2010 pour des propos qui lient l’homosexualité à la pédophilie.
Côté français, deux cardinaux pourraient devenir Souverain pontife. Il y a d’abord le cardinal de Lyon, Philippe Barbarin. Mais l’on sait d’avance qu’il a désormais une santé fragile parce qu’en 2007, il s’est fait opérer d’un cancer de la prostate qui avait été diagnostiqué à temps. Son plus grand atout, c’est qu’il a récemment pris position contre le mariage pour tous dans les médias en disant : «Après, ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre…» 
Comme lui, le cardinal André XXIII, nommé archevêque de Paris par Jean-Paul II en 2005 et cardinal en 2007 est l’une des grandes figures de l’Eglise d’aujourd’hui. Il a posé de nombreux actes forts. L’un des plus remarquables, c’est qu’en novembre dernier, il avait ouvert l’Assemblée des évêques de France par une charge contre le mariage homosexuel taxé de «supercherie». Hier, il s’est exprimé dès l’annonce de la renonciation de Benoît XVI, voyant pour remplacer le Pape «quelqu’un de humble, qui ne se prenne pas pour le bon Dieu». Sur son éventuelle élection à la place du pape, le cardinal André XXIII a réagi : «Ne croyez jamais les rumeurs «non parlo italiano».» C’est donc par l’humour que l’archevêque de Paris a esquivé la question de sa propre élection en tant que Pape. Quant aux critères de sélection du prochain Pape, il a estimé : «Je ne crois pas que le critère de nationalité soit le plus important», le plus important étant «la capacité d’écoute». «Cela peut être un Italien mais il faut quand-même qu’il soit malin, qu’il ait de quoi alimenter la machine et pas simplement être une devanture», a poursuivi André XXIII.
arsene@lequotidien.sn



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