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"Il faut que la justice revienne dans le cœur des Sénégalais. Il ne peut y avoir d’Etat de droit là où la justice n’est pas bien accueillie par les populations", dit-il sans ambages dans un entretien publié par Walfquotidien, manière franche de poser les problèmes.
A tort ou à raison, une opinion sans doute partielle, tient pour acquis l’idée d’une justice aux ordres dont a du mal à se départir les acteurs du secteur, dont certains contribuent d’ailleurs à cette perception. La démission avec fracas du juge Ibrahima Dème, en mars 2018, est le dernier cas le plus emblématique, l’ex substitut général à la Cour d’appel de Dakar dénonçant "l’instrumentalisation" de la justice par l’exécutif, une dénonciation encore plus fleurie par des formules chocs, du genre : "J’ai démissionné d’une magistrature qui a démissionné". Celui qui avait déjà démissionné du Conseil supérieur de la magistrature notait que la magistrature était "de plus en plus fragilisée, voire malmenée de l’intérieur comme de l’extérieur". "Il en est résulté une crise sans précédent de la justice qui a perdu sa crédibilité et son autorité", estime-t-il, insistant sur la "culture de soumission" caractérisant le secteur.
La justice sénégalaise souffrirait également du peu de confiance que certains acteurs politiques manifestent à son endroit, signe parfois que ces derniers ont du mal à trancher par le dialogue certaines questions que les juges seraient fatalement amenés à arbitrer.
Le nouveau garde des Sceaux, qui remplace à ce poste un constitutionnaliste chevronné, le professeur Ismaïla Madior Fall, répond : "La Justice sénégalaise a des problèmes et des faiblesses. Mon travail, c’est de les diminuer au maximum".
A tort ou à raison, une opinion sans doute partielle, tient pour acquis l’idée d’une justice aux ordres dont a du mal à se départir les acteurs du secteur, dont certains contribuent d’ailleurs à cette perception. La démission avec fracas du juge Ibrahima Dème, en mars 2018, est le dernier cas le plus emblématique, l’ex substitut général à la Cour d’appel de Dakar dénonçant "l’instrumentalisation" de la justice par l’exécutif, une dénonciation encore plus fleurie par des formules chocs, du genre : "J’ai démissionné d’une magistrature qui a démissionné". Celui qui avait déjà démissionné du Conseil supérieur de la magistrature notait que la magistrature était "de plus en plus fragilisée, voire malmenée de l’intérieur comme de l’extérieur". "Il en est résulté une crise sans précédent de la justice qui a perdu sa crédibilité et son autorité", estime-t-il, insistant sur la "culture de soumission" caractérisant le secteur.
La justice sénégalaise souffrirait également du peu de confiance que certains acteurs politiques manifestent à son endroit, signe parfois que ces derniers ont du mal à trancher par le dialogue certaines questions que les juges seraient fatalement amenés à arbitrer.
Le nouveau garde des Sceaux, qui remplace à ce poste un constitutionnaliste chevronné, le professeur Ismaïla Madior Fall, répond : "La Justice sénégalaise a des problèmes et des faiblesses. Mon travail, c’est de les diminuer au maximum".
Gouvernement: Voici Me Malick SALL, le remplaçant de Ismaila Madior FALL à la tête du ministère de la Justice - Az Actu https://t.co/j6Z7sfQKDz
— Traorè Mamadou (@mamad_tra) 7 avril 2019