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«Cependant, les décisions du Conseil constitutionnel s'imposent à toutes les autorités administratives et juridictionnelles. Elles ne sont susceptibles d'aucune voie de recours et que fondamentalement, je ne vois pas de quelle légitimité ces ONG peuvent se prévaloir pour ester au nom de citoyens Sénégalais ou électeurs pour lesquels elles n'ont pas été mandatées. Enfin, le Conseil constitutionnel a bien permis à tous les électeurs inscrits, donc détenteurs de récépissés de voter et nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. J'estime que la page des élections est résolument tournée par la proclamation définitive des résultats. J'appelle les Sénégalais à se tourner vers l'avenir et s'unir dans le travail pour un Sénégal émergent et prospère.», a expliqué l'avocat.
Avant d'ajouter: «J'aurai souhaité que les juridictions saisies soient compétentes pour dire la prouesse faite par l'administration Sénégalaise en enrôlant dans un délai de moins de 6 mois, 6.219.446 électeurs avec la confection de 5.000.000 cartes d'identité distribuées à plus de 4.000.000 d'électeurs sur la base d'un fichier fiable parce qu'ayant fait l'objet d'un audit physique. Malgré certains disfonctionnements constatés dans la distribution des cartes d'électeurs, il faut reconnaitre que l'objectif fixé à l'administration était d'enrôler 4.000.000 d'électeurs. Cet objectif a été atteint. Tout compte fait, ces élections ont comptabilisé: 6.219.446 inscrits, 3.337.494 votants et un taux de participation de 53,66%. Je trouve que c''est un record qu'il faut saluer, et c'est cela la réalité des élections du 30 Juillet 2017.»
Le mouvement Y'en a marre et plusieurs autres organisations (citoyennes, Raddho, Amnesty etc.) ont pris l'initiative d'engager une plainte contre l'Etat du Sénégal auprès de la Cour de justice de la CEDEAO.
Cette action sera lancée lors d'une conférence de presse prévue le jeudi 17 août 2017 à 11H au restaurant Le Relais, route de Ouakam.
Pour Y'en a marre et les ONG «pendant tout le processus des élections législatives du 30 juillet 2017, les citoyens sénégalais ont dénoncé la faillite de l'Etat du Sénégal dans sa mission de leur assurer le DROIT constitutionnel de vote, en leur garantissant l'obtention dans les délais de cartes d'identités biométriques.»