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Pour le coordonnateur du mouvement, Fadel Barro, « on est fier de vous (il s’adresse aux jeunes) qui ont effectué le déplacement. Et même s’il y avait trois ou quatre personnes, nous ferions le combat avec eux. Car c’est le vrai peuple, personne ici n’a reçu de l’argent pour venir. Vous vous êtes battu pour être là. Certains me disaient est-ce que ça vaut la peine de continuer. Mais si cette manifestation donne de l’espoir aux gens comme Amath Dansokho (l’un des coordonnateurs du mouvement du 23 juin et président d’honneur de la coalition Benno Siggil Senegaal) qui a passé toute sa vie à se battre dans la politique, pourquoi ne pas le faire ».
« Pour moi, ce n’est pas la quantité qui compte, mais l’esprit de combat dans la citoyenneté. Si cette jeunesse qui est là aujourd’hui est représentative, on y croit », martèle Fadel Barro.
Kilifa, membre de « Y en a marre », n’a pas hésité à qualifier les cinq juges du Conseil constitutionnel et Cheikh Tidiane Diakhaté de « lâches » et de « traitres ».
Les organisateurs ont par ailleurs donné la parole au public. Pour beaucoup, c’était une tribune à harangue et l’occasion de faire des coups de gueule. C’est ainsi qu’un jeune a demandé que « tous les Sénégalais prennent leurs responsabilités ». « Je sollicite solennellement que ce nombre d’aujourd’hui se multiplie demain (dimanche 12 février) par dix », a-t-il déclaré.
Un autre jeune renchérit : « Je n’avais aucun franc sur moi pour venir. Mais je me suis débrouillé pour être là. Car c’est une question d’intérêt national. Et tout le monde devrait faire comme moi. Personne, ici, n’aurait accepté, si son père avait l’âge de Wade, qu’il continue à travailler. Il (le candidat de Fal 2012, Ndlr) devrait être à la maison pour se reposer. Le peuple est fatigué, même si le pouvoir a tous les moyens, seule la vérité triomphera ». Après son discours, de bonnes volontés dans le public l’ont récompensé en lui assurant le transport.
La manifestation a pris fin par une prière dirigée par un jeune marabout de Touba » et arrière petit-fils de Serigne Touba, le guide religieux des mourides.
Gata DORE (APPEL)
« Pour moi, ce n’est pas la quantité qui compte, mais l’esprit de combat dans la citoyenneté. Si cette jeunesse qui est là aujourd’hui est représentative, on y croit », martèle Fadel Barro.
Kilifa, membre de « Y en a marre », n’a pas hésité à qualifier les cinq juges du Conseil constitutionnel et Cheikh Tidiane Diakhaté de « lâches » et de « traitres ».
Les organisateurs ont par ailleurs donné la parole au public. Pour beaucoup, c’était une tribune à harangue et l’occasion de faire des coups de gueule. C’est ainsi qu’un jeune a demandé que « tous les Sénégalais prennent leurs responsabilités ». « Je sollicite solennellement que ce nombre d’aujourd’hui se multiplie demain (dimanche 12 février) par dix », a-t-il déclaré.
Un autre jeune renchérit : « Je n’avais aucun franc sur moi pour venir. Mais je me suis débrouillé pour être là. Car c’est une question d’intérêt national. Et tout le monde devrait faire comme moi. Personne, ici, n’aurait accepté, si son père avait l’âge de Wade, qu’il continue à travailler. Il (le candidat de Fal 2012, Ndlr) devrait être à la maison pour se reposer. Le peuple est fatigué, même si le pouvoir a tous les moyens, seule la vérité triomphera ». Après son discours, de bonnes volontés dans le public l’ont récompensé en lui assurant le transport.
La manifestation a pris fin par une prière dirigée par un jeune marabout de Touba » et arrière petit-fils de Serigne Touba, le guide religieux des mourides.
Gata DORE (APPEL)