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Pointé du doigt comme étant celui qui empêche la tenue notamment des manifestations de candidats à la présidentielle, M. Sakho a rejeté ces accusations, dans un entretien accordé notamment à l’APS.
‘’C’est un mauvais procès tendant à dire que c’est le préfet qui interdit les manifestations sur la voie publique’’, notamment à la place de l’Indépendance, a-t-il fait remarquer.
Il a promis qu’il continuerait à ‘’rappeler’’ les dispositions de l’arrêté pris après les manifestations du 23 juin dernier contre le ticket présidentiel, et à ‘’prendre des dispositions pratiques dans ce sens’’.
Pour le préfet de Dakar, l’acte pris par le ministre de l’Intérieur a bel et bien ‘’une base légale’’, que lui confèrent les lois relatives à l’organisation des manifestations et des réunions.
Selon lui, la loi donne la possibilité à l’autorité administrative ‘’d’interdite toute réunion’’ ou manifestation ‘’s’il existe une menace de trouble à l’ordre public’’.
Il s’y ajoute que l’acte du ministre de l’Intérieur est ‘’opposable’’ et ‘’exécutoire’’ dès lors qu’il a fait l’objet d’une publicité, a-t-il indiqué.
Mais selon lui, les citoyens avaient la possibilité de ‘’contester’’ la mesure en saisissant les juridictions compétentes dans un ‘’délai de deux mois’’.
Mais, cela n’étant pas fait, l’arrêté ‘’s’est stabilisé dans l’ordonnancement juridique’’, a-t-il noté. ‘’Le préfet ne peut que prendre des dispositions pour son application’’, a-t-il insisté.
Ousmane Ngom a pris le 20 juillet dernier, un arrêté ‘’interdisant les manifestations dans l’espace compris entre l’avenue El Hadji Malick Sy et le Cap Manuel’’, périmètre dans lequel se trouve le centre ville de la capitale.
Ces derniers jours, des candidats à l’élection présidentielle du 26 février ont tenté en vain d’obtenir l’autorisation de tenir des rassemblements à la place de l’Indépendance, se heurtant à cette mesure qui interdit ‘’les manifestations à caractère public’’ dans ce secteur.