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‘’Je vous informe que les manifestations que vous envisagez ne peuvent se tenir aux date et lieu projetés’’, écrit Me Ngom qui répondait à la lettre ouverte à lui adressée lundi par deux co-responsables du M23, Alioune Tine et Amath Dansokho. ‘’L’Administration, pour sa part, prendra toutes ses responsabilités pour sauvegarder, en toute circonstance la paix et la sécurité des personnes et des biens’’, prévient le ministre de l’Intérieur qui rappelle à ses correspondants les dommages des évènements du 23 juin dernier. Pour sa part, le M23 maintient sa décision d’organiser des processions sur la voie publique avec comme point d’arrivée et de dislocation la Place de l’Indépendance, mercredi à partir de 10h. Ce mouvement de protestation contre la nouvelle candidature du président Abdoulaye Wade en 2012, invoque une garantie qui leur est offerte par le Code électoral. ‘’Je porte à votre connaissance que la dérogation aux dispositions de la loi n°78-02 prévue à l’article L-61 du Code électoral, concerne les activités de propagande électorale menées exclusivement par les candidats’’, rétorque Me Ngom qui soutient que ni M. Tine, ni M. Dansokho ne sont partie des 14 candidats au scrutin du 26 février prochain. ‘’Aussi, devriez-vous cesser de faire référence au Code électoral pour dérouler des réunions et manifestations sur la voie publique et vous conformer plutôt au régime du droit commun applicable à ces activités en respectant toutes les règles de forme y afférentes.’’
(APS)
(APS)