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D’après Libération, premier à être reçu par les quatre juges de la commission d’instruction, Karim est entré dans la salle escorté par ses conseils. Ainsi, il lui a été rappelé s’il reconnaissait les faits qui lui sont reprochés. Comme on pouvait s’y attendre, l’ancien ministre d’Etat et fils de Wade, d’après le journal, a signifié à ses interlocuteurs qu’il n’était pas justiciable devant la Crei. « Vous n’avez pas compétence pour me juger », aurait-il lancé. Poursuivant son speech, il a convoqué l’article 101 alinéa 2 de la Constitution qui dispose que le Premier ministre et les autres membres du gouvernement son pénalement responsables des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions et qualifié de crimes ou délits au moment où ils ont été commis. Ils sont jugés par la Haute Cour de justice (…) », leur a-t-ils dit. Un article qu’il a intégralement lu avant d’accuser l’Etat de violer les textes régissant la communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest ( Cedeao) en ignorant une décision de ses juges ». En réponse à sa plaidoirie, les juges n'y sont pas allés par quatre chemin pour lui signifier qu’ils sont bien aptes à le juger.
leral.net
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