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Le limogeage de Joseph Koto, sélectionneur des Lions du football, et l’inculpation du promoteur de lutte Luc Nicolaï, dans le cadre d’une affaire de drogue, sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens parvenus mercredi à l’APS. ‘’Koto passe en coup de vent’’, souligne le quotidien spécialisé Stades, en annonçant la destitution de l’entraîneur des Lions par le comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football (FSF), quatre mois après sa nomination comme sélectionneur. Stades précise que le directeur technique national (DTN) Mayacine Mar, a été choisi pour assurer l’intérim de Koto et de son adjoint, Karim Séga Diouf. ‘’Je voulais les meilleurs résultats pour mon pays’’, déclare pourtant l’entraîneur déchu, dans des propos rapportés par le même quotidien. ‘’Koto out !’’, affiche Sud Quotidien, selon qui c’est ‘’un lavage à grande eau qui se prépare pour ramener la quiétude dans la Tanière’’ des Lions. Une annonce confirmée par le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, dont les propos sont cités par Sud Quotidien. ‘’L’ambiance dans la Tanière, les difficultés notés sur le plan relationnel avec des joueurs, imposent une restructuration profonde de l’encadrement rapproché de l’équipe’’ nationale, selon Me Senghor. ‘’Il faut ramener un environnement adéquat autour de la sélection. Réorganiser même à la base, l’encadrement de l’équipe nationale A’’, a ajouté le président de la FSF. ‘’Koto saute la Fédé reste’’, indique La Tribune. ‘’On s’y attendait. Après l’élimination à la CAN 2013, le sélectionneur national Joseph Koto, ainsi que son adjoint, Karim Séga Diouf, ont été limogés pour objectif non atteint’’, rapporte ce journal. Le deuxième sujet le plus en vue concerne l’inculpation du promoteur Luc Nicolaï, poursuivi notamment pour corruption, détention de drogue, escroquerie. ‘’Menottes aux poings, Luc en prison’’, note Sunu Lamb, quotidien spécialisé dans l’actualité de la lutte. Luc Nicolaï et ses co-inculpés ont été entendus mardi par le procureur de Thiès. Ils seront jugés le 31 octobre prochain. Mais son avocat, Me Boubacar Cissé, assure que son client est ‘‘blanc comme neige’’. ‘’Luc Nicolaï risque le Ko’’, souligne pour sa part L’Office. Il rapporte que le promoteur, ainsi que deux douaniers et deux employés visés dans le cadre de cette affaire, ont ‘’passé hier (mardi) leur première nuit en prison’’. ‘’Luc Nicolaï placé sous mandat de dépôt’’, relève également Walf Grand place, en attendant d’être jugé le 31 octobre prochain. Une perspective également évoqué par de nombreux autres journaux, dont Direct Info et Walfadjri quotidien. Dans les colonnes du quotidien L’Observateur, Me Boubacar Cissé, avocat u promoteur, précise que Luc Nicolaï ‘’a refusé la demande de liberté provisoire pour que l’affaire soit tirée au clair’’. ‘’Qui connaît Lu Nicolaï, qui n’est pas n’importe qui dans ce pays, sait qu’il ne va pas se hasarder à entrer dans des histoires de drogue ou de trafic de cocaïne comme on l’a présenté’’, ajoute Me Cissé. Un sujet pas si éloigné que cela du précédent, Walfadjri rapporte que la République ‘’ se barricade’’ après les manifestations de rue organisées lundi par les disciples de Cheikh Béthio Thioune, pour protester contre la détention de leurs leaders, inculpé dans le cadre du meurtre de deux de ses talibés. ‘’Edifices publics, institutions…sous haute surveillance’’, signale Walfadjri. ‘’Les autorités de la République se prémunissent de toutes les garanties nécessaires’’ pour que ceux-ci ‘’ne fassent pas l’objet de casse ou de saccage. Partout, les forces de sécurité armées jusqu’aux dents veuillent au grain’’, après les dégâts causés lundi par les disciples de Béthio Thioune. Justement, Enquête et Direct Info annoncent que la liberté provisoire a été refusée à nouveau à Béthio Thioune. ‘’Ses talibés qui avaient mis la capitale dakaroise sens dessus dessous, vont certainement revoir leur copie. Au fond d’eux, ils se diront que Dame Justice n’aime pas qu’on l’accule’’. Libération ouvre sur la politique et fait état d’une ambiance délétère au sein de la coalition Macky2012, qui a porté la candidature de l’actuel chef de l’Etat à l’occasion du premier tour de la présidentielle de février dernier. ‘’En public, ils se chamaillent’’, écrit le journal, précisant que le problème ‘se nomme…Ibrahima Sall’’, le ministre de l’Education nationale. BK
APS
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