Sen Revue de presse

-PRESSE-REVUE La sortie de Macky Sall sur la déclaration de patrimoine des ministres en exergue


Mercredi 24 Décembre 2014

Les quotidiens parvenus mercredi à l'APS se font pour la plupart l'écho de l'ultimatum fixé par le chef de l'Etat Macky Sall aux membres du gouvernement priés de faire leur déclaration de patrimoine avant fin décembre, pour se conformer aux engagements pris sur cette question par les pouvoirs publics.

Le président de la République, en présidant la veille la deuxième édition de la Journée nationale des institutions, "a invité les membres du gouvernement à faire leur déclaration de patrimoine, avant la fin du mois de décembre, conformément à l'engagement qu’il avait pris", rapporte Le Soleil.

Le chef de l'Etat a ainsi "répondu à l'appel de la présidence de l'OFNAC (Office national contre la fraude et la corruption) qui demande aux ministres et autres assujettis de déclarer leur patrimoine. Macky Sall l'a réitéré à son gouvernement et le veut avant 2015", fait observer le journal Le Quotidien.

"Une manière d'aller à la rescousse de Nafi Ngom Keïta, la présidente de l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) qui s'inquiétait récemment des lenteurs enregistrées dans l'effectivité de cette obligation destinée à promouvoir la transparence, l'éthique et le respect des normes dans la gouvernance des affaires publiques et privées", insiste Sud Quotidien.

Selon le quotidien La Tribune, le président de la République "veut que la loi sur la déclaration de patrimoine soit respectée à la lettre". Aussi a-t-il "sommé les ministres de s'exécuter d'ici la fin de l'année. Ces ministres ont sept jours pour lister leurs avoirs".

"Il a bouffé du lion, auraient dit certains. Lors de la Journée des institutions, le chef de l'Etat a fixé un ultimatum d'une semaine aux ministres qui tardent à faire leur déclaration de patrimoine et menacé de renvoyer les ministres incapables de défendre leur politiques face aux députés", écrit Walfadjri.

"Il faut améliorer notre rapport à l'intérêt général dans notre quête individuelle et collective, a déclaré Macky Sall, cité par le quotidien Enquête. Nous avons un gros problème au Sénégal de perception de ce concept".

"Nous sommes 13 millions d'habitants, il ne faut pas qu'une petite minorité veuille accaparer toutes les ressources du pays. Et les autres 12 millions et quelques ? Nous sommes là pour représenter tout le monde", a-t-il ajouté dans les colonnes du journal Le Populaire.

"Macky met la pression sur ses ministres", relève à sa Une Direct Info. "Macky lance la traque" des biens déjà acquis, renchérit Waa Grand Place, en allusion à celle des biens présumés mal acquis, visant des dignitaires de l'ancien régime, dont Karim Wade, fils et ex-ministre de l'ancien président de la République Abdoulaye Wade.

Ce sujet rebondit à la Une de L'As. Si l'on en croit ce quotidien, la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) a saisi les biens de l'actuel maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé, plusieurs fois ministre sous l'ancien régime de Me Abdoulaye Wade.

Le quotidien Libération fait état, pour sa part, d'un marché de gré à gré de plus de 2 milliards, dans la mise en œuvre du projet de train express devant relier Dakar à l'aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD).

APS



Abdoul Aziz Diop