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Société

PECHE: Le SG de la CSA appelle le gouvernement à surveiller davantage les bateaux de pêche


Mardi 1 Mai 2012

Mamadou Diouf, le secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes (CSA), a recommandé mardi au gouvernement du Sénégal de contrôler davantage les bateaux de pêche en faisant monter des observateurs de pêche à bord.

‘’Nous saluons l’annulation des licences de pêche par le gouvernement. Mais, cette mesure n’est pas suffisante. Il ne faut pas simplement annuler des accords signés avec les bateaux étrangers’’, a affirmé M. Diouf, lors de la célébration de la Journée internationale du travail par la CSA.

‘’Il faut aussi permettre aux observateurs de pêche sénégalais de monter dans les bateaux battant pavillon sénégalais’’, a-t-il suggéré.

Le gouvernement du Sénégal a déclaré lundi avoir annulé 29 autorisations de pêche octroyées à des chalutiers étrangers.

Cette décision concerne 29 autorisations de pêche octroyées à des ‘’chalutiers étrangers affrétés par deux armateurs sénégalais et un armateur marocain. C’est le total des autorisations octroyées par le Sénégal qui vient d’être annulé’’, a expliqué à l’APS un conseiller technique du ministère de la Pêche et des Affaires maritimes, joint par téléphone.

‘’Il ne servirait à rien de continuer à interdire le contrôle des navires sénégalais pour que des bateaux étrangers puissent trouver des prête-noms au Sénégal, changer de pavillon et continuer à piller nos ressources’’, a averti le secrétaire général de la CSA, dont sont membres des acteurs de la pêche.

Mamadou Diouf estime que ‘’l’économie maritime doit être protégée‘’.

‘’Il faut revaloriser le statut des observateurs de pêche pour leur permettre de faire leur travail en toute indépendance, aussi bien sur les navires étrangers que sur les navires battant pavillons sénégalais’’, a-t-il recommandé.

Des associations de pêcheurs sénégalais et l’organisation non gouvernementale Greenpeace ont sans succès dénoncé les autorisations de pêche sous le régime sortant. Le gouvernement sortant faisait valoir que ces autorisations étaient octroyées à des chalutiers pour satisfaire les ‘’besoins de trésorerie’’ de l’Etat.

La pêche, premier poste d’exportation pour le Sénégal et principal secteur pourvoyeur d’emplois, est en perte de vitesse depuis plusieurs années, à cause de la rareté des ressources de la mer.
APS





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