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P.S.E: Et si on faisait le bilan macroéconomique à mi-parcours !


Dimanche 26 Février 2017

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Confronté au défi de la croissance depuis plus d’une cinquantaine d’année, avec un taux de croissance moyen entre 2,9 et 3 %, notre pays a vu celui-ci décroître jusqu’à 1,7 % en 2011. Ne possédant pas d’abondantes ressources naturelles, le Sénégal a vu également sa production par habitant croitre à un rythme plus lent que celles des Etats membres de l’UEMOA avec entre autres un taux de pauvreté de 46,7 % et un taux agricole négatif de -27,8 % alors que l’accroissement démographique annuel pointait autour de 2,6 et 2,7 %.
C’est dans ces conditions que le candidat d’alors M. Macky SALL avait pris des engagements fermes auprès du peuple sénégalais avec son programme intitulé « LE CHEMIN DU VERITABLE DEVELOPPEMENT (YOONU YOKKUTE) ».
Ainsi, afin de répondre dans les meilleurs délais aux aspirations du peuple sénégalais après son plébiscite de mars 2012 avec 65,8% des suffrages, le Président Macky SALL s’appuie dès son avènement à la magistrature suprême aussi bien sur son programme de campagne que sur les programmes existants avant 2012 à savoir le Dsrp2, la Sndes et la Sca pour mettre à profit l’expertise de plus de 200 Sénégalais, hauts fonctionnaires de l’Administration, ainsi que des personnes ressources du secteur privé, de la société civile et de la diaspora sénégalaise par le bais du cabinet international Mc. Kinsey pour finalement concevoir un modèle de développement qui permet d’accélérer la marche vers l’émergence dénommé Plan Sénégal Emergent (PSE).
La vision de cette nouvelle stratégie est celle d’«Un Sénégal émergent en 2035 avec une société solidaire dans un Etat de droit».
Cette vision du Président Macky SALL de propulser le Sénégal vers le développement (PSE) constitue le référentiel de sa politique économique et sociale, sur le moyen et le long terme étalé sur 20 ans (jusqu’en 2035) et réalisé à travers un Plan d’Actions Prioritaires (PAP) quinquennal adossé aux axes stratégiques, aux objectifs sectoriels et aux lignes d’actions de la stratégie.
Le PAP se décline à travers 17 ambitieuses réformes et 27 projets phares, choisis pour leurs effets d’induction et de rayonnement (Théorie de la Polarisation de François PERROUX et Albert HIRCSCHMANN, pères fondateurs de l’économie du développement – c/ Professeur M. KASSE) sur l ‘économie et inscrits dans un cadre budgétaire sur la période 2014-2018. Sur les 451 lignes d’actions et mesures répertoriées, 190 actions prioritaires (42%) ont été choisies suite à la soumission à une grille d’évaluation permettant la définition de niveaux de priorité des actions. La preuve que « Fépa Done Méti » avant son arrivée au pouvoir.
Pour la réalisation du premier PAP (2014-2018), un scénario optimiste du PSE est évalué à un montant de 9685,7 Milliards de FCFA et sera financé au terme du bouclage du financement comme suit :
• l’Etat : 4 202,6 milliards de FCFA (43,4%) ;
• les Partenaires Techniques Financiers (PTF) : 3 909 milliards de FCFA (40,4%) ;
• le Privé à travers les Partenaires Publics Privés (PPP) pour 1 574 milliards de FCFA (16,3%).
Ce budget est ainsi réparti sur les 3 principaux axes stratégiques du plan :
– Axe 1 : Susciter la transformation structurelle de l’économie et de la croissance : 6439 Milliards de FCFA soit 66,5% ;
– Axe 2 : Promouvoir le capital humain, protection sociale et développement durable : 2520 Milliards de FCFA soit 26% ;
– Axe 3 : Répondre aux exigences de bonne Gouvernance, Institutions Paix et Sécurité : 725 Milliards de FCFA soit 7,5%.
Ainsi, nous sommes à un quatrième Programme Triennal d’Investissements Publics 2017-2019 basé sur 4791 Milliards de FCFA et établi pour d’une part, la mise en exergue des axes stratégiques de la politique économique et sociale qu’est le Plan Sénégal Emergent (PSE) et, d’autre part, la cohérence des investissements programmés par rapport aux objectifs sectoriels et lignes d’actions ainsi qu’aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).
A juste trois (3) ans d’existence du PSE, nous avons lancé 17 projets (4 en étude, 12 en phase d’exécution et 1 en phase d’exploitation) sur les 27 annoncés. Par ailleurs, sur les 17 reformes préparées, 8 sont également déjà lancées.
L’année 2016 s’est terminée sur de bonnes perspectives en matière économique, de maîtrise de l’inflation et du déficit public.
Afin de préserver la stabilité du cadre macroéconomique, le gouvernement a limité la progression de la dette publique (taux d’endettement maitrisé à moins de 60% et les autorisations d’engagement et les montants pris en charge stabilisés à -2%) et le déficit budgétaire est constamment réduit se situant à 4,2% du PIB en 2016 contre 6,7% en 2011.
Parallèlement, le déficit du Compte Courant pour les échanges extérieurs est ramené à 6,5% contre 10 % auparavant. Le taux d’Exportation est progressivement à une moyenne annuelle de 8% contre 5 % pour celui des Importations.
Malgré le Budget de la Commande Publique en 2015 estimé à 1800 Milliards de FCFA, le gouvernement a réussi la prouesse d’accroitre le taux d’absorption par les entités de 89% à 91% soit 2% de plus.
De même qu’en matière de bonne gouvernance, notre pays, occupe la 9ème place sur 54 dans l’indice Mo Ibrahim de 2015. L’environnement des affaires quant à lui s’est nettement amélioré avec la consolidation de notre classement dans le Doing Bussiness de 2016 nous plaçant pour la deuxième année consécutive dans le TOP10 des meilleurs pays réformateurs au monde avec une simplification et une dématérialisation des procédures en net progrès.
En outre, notre pays vient de rejoindre pour la première fois le TOP 150 avec un bon de 30 places en 3 ans soit 147éme contre 171 en 2015. L’objectif est d’intégrer le TOP 100 avec la Feuille de route établie en perspective de 2018 mettant en place 9 nouvelles mesures phares. Il en résulte que notre pays, en plus de ses partenaires traditionnels, attire de plus en plus des investisseurs d’autres horizons.
Il sied de constater qu’à l’occasion du troisième anniversaire de la mise en œuvre du PSE lancé le 24 février 2014 à Paris (Club de Paris des 24 et 25 février 2014), plus de 5100 Milliards ont été mobilisés. En décembre 2016, 269 conventions ont été signées soit 170 de plus entre avril 2012 et fin 2014 (99 conventions). Ce qui réconforte la crédibilité de notre PAYS auprès des bailleurs de fonds vis à vis du Plan Sénégal Emergent.
En conséquence, avec un taux de croissance de 6,6% en 2016, considéré par le FMI comme un taux encore viable, l’ESPOIR est désormais permis au vu de la progression du Revenu par Tête d’environ 3% (taux démographique de 2,7%) qui se traduira par une nette amélioration des conditions de vie des populations d’ici la fin du premier mandat INCHA ALLAH.
Qu’Allah SWT veille sur NOTRE CHER SENEGAL …Amen !
Par Elhadji Daniel SO
Homme Politique

La Rédaction