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L’image de jeunes garçons mal famés, en guenilles et à peine sortis de la Petite enfance arpentant les rues de nos faubourgs, est devenue un spectacle banal aux yeux des Sénégalais. Et pourtant, ce sont de grands bandits qui ne se soucient que de gain facile, qui sont derrière ce vil fléau, honteux et irrespectueux des droits humains.
Ce péril infantile qui met à nu l’hypocrisie, la duplicité et l’attentisme des pouvoirs publics, des autorités religieuses voire de tout un peuple, cache bien des trafics les plus odieux les uns que les autres.
Les « maîtres-chiens » qui utilisent ces petits enfants pour flairer et pister les espèces sonnantes et trébuchantes, opèrent en toute impunité au vu et au su de tout le monde, sous la barbe des religieux qui se réclament les dépositaires d’une religion qui condamne fermement de telles pratiques.
Le modus operandi de ces bandits de grand chemin n’est nullement énigmatique car relevant de pratiques connues, visibles et vérifiables en un simple coup d’œil. Serigne, Thierno ou Oustasse ont à leur actif des dizaines de talibés qu’ils jettent dès les premières lueurs de la journée dans les marchés, les gares routières et les carrefours populeux.
Et à charge à ces êtres innocents de ramener en fin de journée une dîme comprise entre 300 Francs et 500 Francs Cfa selon l’âge et le gabarit du gosse. Multipliez cette manne journalière par 50, 60 ou 70 et vous verrez bien que ces trafiquants d’innocence sont de véritables capitaines d’industrie.
Pour faire prospérer leur business infanticide, ces vilains profiteurs vont jusqu’à louer des enfants, moyennant une rémunération mensuelle à leurs parents restés dans l’intérieur du pays.
A quand un sursaut national de pitié pour ces pauvres petits garnements que tout un Sénégalais croise à Fadiar, à midi et même tard dans la soirée dans les rues avec sur le corps un haillon tellement sale qui lui fait plus de mal que ne lui apporte de chaleur….. surtout par ces temps de froid
senego