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Pour l’ex-maire de Rufisque qui se définit comme un ancien de la classe politique sénégalaise, il n’appartient ni à l’opposition encore moins à la majorité présidentielle de dire que le secrétaire général du PDS, Me Abdoulaye Wade, doit ou ne doit pas être candidat à la prochaine présidentielle de février 2012. Parce que, explique-t-il, dès l’instant où nous acceptons tous de vivre dans un Etat de droit, nous devons par la même occasion nous soumettre à ce droit. «Je plains ces gens de l’opposition que je connais tous», dit l’ex-président du Conseil de la République pour les affaires économique et sociales qui avance que cette pression sur les cinq sages du Conseil constitutionnel est inacceptable. Me Mbaye Jacques Diop ajoute que dans un Etat de droit les actes punis par la loi doivent être condamnés. Même s’il ne l’affirme pas, Mbaye-Jacques croit que Malick Noël Seck, dans son combat pour conforter la démocratie, ne doit pas s'attaquer aux institutions. «Je n’irai pas jusqu’à entrer dans l’intime conviction du juge. Dans un Etat de droit, les actes punis par la loi doivent être condamnés», martèle-t-il. Une manière de justifier la condamnation du leader de Convergence socialiste.
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