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Maodo Malick Mbaye a réagi au micro de la Radio futurs médias (Rfm) sur le débat en cours à "Bennoo Siggil Senegaal", entre Moustapha Niasse et Tanor Dieng, qui peinent à trouver un consensus sur la désignation du "candidat de l’Unité et du Rassemblement" de "Bennoo". Dans son analyse de la situation, le leader de l'AFP et celui du Ps ne respectent pas les Sénégalais.
Le président de Conscience Citoyenne "Geum Sa Boop" n'est pas allé par quatre chemins pour reconnaître qu'historiquement et originellement, "Bennoo n'a jamais été Bennoo, au plan organique", même s'il ne veut pas revenir sur ce qui s'est passé lors des élections locales, qui ont consacré le succès électoral de la coalition "Benno Siggil Senegaal". Maodo Malick Mbaye estime, toutefois, que ces élections sont différentes de celle qui va se tenir en février 2012 «Elles n'ont rien à voir avec la Présidentielle et, figurez-vous, si elles étaient la Présidentielle, le candidat de la mouvance présidentielle serait très bien élu au premier tour», tient-il à préciser. Pour lui, ceux qui croient à la candidature unique de "Bennoo" se trompent lourdement car, «même avec un délai de trois ou six mois, ils ne s'entendront jamais», fait-t-il remarquer.
Maodo Malick Mbaye pense que telle que l'opposition est aujourd'hui composée, le seul vaincu, c'est le Parti socialiste (Ps) ; tous les autres membres de la coalition de l'opposition étant des co-vainqueurs du PS. «Le Parti socialiste n'oubliera jamais que s'il est dans l'opposition, aujourd'hui, c'est à cause d'un homme qui s'appelle Moustapha Niasse. Et ce dernier, qui traverse péniblement les cinq dernières années de sa vie politique active, ne pourrait jamais –ses amis aussi– accepter de sortir de la scène politique en s’alignant derrière un autre candidat», assure Malick Mbaye.
Le président du M C C "Geum Sa Boop" est d'avis que ceux qui prétendent à la candidature unique de "Bennoo" ne respectent pas les Sénégalais dans la mesure où, selon lui, «ils se donnent un supplice que même le peuple ne leur a jamais imposé». IL est formel pour dire que «personne ne leur a dit que, si vous n'êtes pas Bennoo, nous ne voterons pas pour vous». Maodo Malick Mbaye va plus loin dans sa pensée : «Niasse et Tanor ne respectent pas les règles du jeu, car le verbe est là pour masquer la pensée et, comme disait le défunt président ivoirien, Félix Houphouët Boigny, "la politique c'est le réel avant d'être l'idéal"».
«Ousmane Tanor Dieng, quelle que puisse être la légitimité qui a conduit à son choix lors des primaires socialistes, ne peut dire aux socialistes, comme avec une baguette magique ou dans l'armée, de voter pour Niasse», affirme-t-il encore. Toutefois, le même scénario se présente, également, pour Moustapha Niasse, à en croire l’analyse de Maodo Malick Mbaye «Ils sont en train d'amuser la galerie et de ne pas respecter le choix des hommes et des femmes de l'opposition, qui avaient misé sur cette coalition», c’est la conviction de Malick Mbaye. Le consultant en communication est catégorique : «"Benno" n'arrivera jamais à trouver un candidat unique".
Cet imbroglio, selon Maodo Malick Mbaye, arrange certains partis politiques qui se disent membres de "Bennoo", animés par des hommes et des femmes politiques entretenus sous perfusion médiatique «Ils n'ont pas d'existence réelle sur la scène politique et veulent se mouvoir dans une large coalition pour, demain, réclamer leur part du gâteau". Pour lui, «la scène publique et politique doit être régentée. Autant ils peuvent demander à Wade de ne pas se présenter, autant en face, ces acteurs politiques doivent respecter le peuple sénégalais».
Le président de Conscience Citoyenne "Geum Sa Boop" n'est pas allé par quatre chemins pour reconnaître qu'historiquement et originellement, "Bennoo n'a jamais été Bennoo, au plan organique", même s'il ne veut pas revenir sur ce qui s'est passé lors des élections locales, qui ont consacré le succès électoral de la coalition "Benno Siggil Senegaal". Maodo Malick Mbaye estime, toutefois, que ces élections sont différentes de celle qui va se tenir en février 2012 «Elles n'ont rien à voir avec la Présidentielle et, figurez-vous, si elles étaient la Présidentielle, le candidat de la mouvance présidentielle serait très bien élu au premier tour», tient-il à préciser. Pour lui, ceux qui croient à la candidature unique de "Bennoo" se trompent lourdement car, «même avec un délai de trois ou six mois, ils ne s'entendront jamais», fait-t-il remarquer.
Maodo Malick Mbaye pense que telle que l'opposition est aujourd'hui composée, le seul vaincu, c'est le Parti socialiste (Ps) ; tous les autres membres de la coalition de l'opposition étant des co-vainqueurs du PS. «Le Parti socialiste n'oubliera jamais que s'il est dans l'opposition, aujourd'hui, c'est à cause d'un homme qui s'appelle Moustapha Niasse. Et ce dernier, qui traverse péniblement les cinq dernières années de sa vie politique active, ne pourrait jamais –ses amis aussi– accepter de sortir de la scène politique en s’alignant derrière un autre candidat», assure Malick Mbaye.
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«Ousmane Tanor Dieng, quelle que puisse être la légitimité qui a conduit à son choix lors des primaires socialistes, ne peut dire aux socialistes, comme avec une baguette magique ou dans l'armée, de voter pour Niasse», affirme-t-il encore. Toutefois, le même scénario se présente, également, pour Moustapha Niasse, à en croire l’analyse de Maodo Malick Mbaye «Ils sont en train d'amuser la galerie et de ne pas respecter le choix des hommes et des femmes de l'opposition, qui avaient misé sur cette coalition», c’est la conviction de Malick Mbaye. Le consultant en communication est catégorique : «"Benno" n'arrivera jamais à trouver un candidat unique".
Cet imbroglio, selon Maodo Malick Mbaye, arrange certains partis politiques qui se disent membres de "Bennoo", animés par des hommes et des femmes politiques entretenus sous perfusion médiatique «Ils n'ont pas d'existence réelle sur la scène politique et veulent se mouvoir dans une large coalition pour, demain, réclamer leur part du gâteau". Pour lui, «la scène publique et politique doit être régentée. Autant ils peuvent demander à Wade de ne pas se présenter, autant en face, ces acteurs politiques doivent respecter le peuple sénégalais».