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Le Sénégal ne mêlera pas sa voix au concert de critiques qui s’abattent sur la Cour pénale internationale (Cpi). Au contraire, le chef de sa diplomatie, Mankeur Ndiaye, s’est insurgé contre ceux qui s’attaquent à ladite institution. Pour lui, c’est faux de dire que la Cpi est une institution anti africaine.
«La Cpi c’est une Cour pénale internationale. Aujourd’hui, vous y avez plus de 120 Etats dont 34 Etats africains. Et la plupart des dossiers qui sont aujourd’hui examinés à la Cpi sont des dossiers qui ont été envoyés à la Cpi par les pays africains eux-mêmes. Certains disent que le Cpi est une Cour anti africaine c’est absolument faux », a martelé le ministre des Affaires étrangères ce jeudi, face à la presse. Et d’enchainer: «Le procureur de la Cpi, maitre des poursuites, est africaine. Elle s’appelle Bensouda.
Elle a été ministre de la Justice de la Gambie. Les dossiers qui sont aujourd’hui examinés par le Cpi, à part un ou deux dossiers qui ont été déférés devant la Cpi par le conseil de sécurité, ce sont des dossiers que les chefs d’Etat africains eux-mêmes ont introduit. Le président Gbagbo, c’est la Côte d’Ivoire qui l’a amené à la Cpi. Donc c’est injuste de considérer la Cpi comme une cour anti africaine », a-t-il précisé.
Le diplomate clarifie que le Sénégal reste dans la Cpi et ne peut renoncer à son engagement diplomatique de promotion et de protection des droits de l’homme et de lutte contre l’impunité. Et aujourd’hui, ce que le Sénégal veut et y travaille, c’est de réconcilier la Cpi avec l’Afrique et d’œuvrer pour la mise en œuvre de réformes opportunes pour y parvenir.
«La Cpi c’est une Cour pénale internationale. Aujourd’hui, vous y avez plus de 120 Etats dont 34 Etats africains. Et la plupart des dossiers qui sont aujourd’hui examinés à la Cpi sont des dossiers qui ont été envoyés à la Cpi par les pays africains eux-mêmes. Certains disent que le Cpi est une Cour anti africaine c’est absolument faux », a martelé le ministre des Affaires étrangères ce jeudi, face à la presse. Et d’enchainer: «Le procureur de la Cpi, maitre des poursuites, est africaine. Elle s’appelle Bensouda.
Elle a été ministre de la Justice de la Gambie. Les dossiers qui sont aujourd’hui examinés par le Cpi, à part un ou deux dossiers qui ont été déférés devant la Cpi par le conseil de sécurité, ce sont des dossiers que les chefs d’Etat africains eux-mêmes ont introduit. Le président Gbagbo, c’est la Côte d’Ivoire qui l’a amené à la Cpi. Donc c’est injuste de considérer la Cpi comme une cour anti africaine », a-t-il précisé.
Le diplomate clarifie que le Sénégal reste dans la Cpi et ne peut renoncer à son engagement diplomatique de promotion et de protection des droits de l’homme et de lutte contre l’impunité. Et aujourd’hui, ce que le Sénégal veut et y travaille, c’est de réconcilier la Cpi avec l’Afrique et d’œuvrer pour la mise en œuvre de réformes opportunes pour y parvenir.