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Société

Manifestation des "Thiantacounes" : Le centre ville au cœur de la tourmente.


Lundi 22 Octobre 2012

REBEUSS.COM. Quand la tornade «Thiantacoune» passe, on ramasse les dégâts ! Reportage au cœur de cette furie humaine, qui porte le nom «d’indiscipline».

Comme une tornade, ils ont tout dévasté sur leur passage. Le centre ville offre un visage hideux. Certains particuliers paient cash la colère des "Thiantacounes" contre le ministère de la justice, qui n’a pas autorisé de visite ce mardi : des véhicules caillassés, des vitrines de commerces en emportes pièces, certaines ruelles restent impraticables…Carnot et Amadou Assane Ndoye en sont l’exemple patent. Des commerces ont baissé leurs rideaux, une peur bleue se lit encore sur les visages de certains commerçant. Issa Ndiaye, la cinquantaine passée explique : «rien ne justifie une t’elle violence. Et comme d’habitude, ce sont nous les commerçants qui payons les pots cassés »
Autre lieu, autres décors. Le rond point Sandaga panse ses blessures après le passage des Thiantacounes. Assis en tailleur, certains marchands n’ont que leurs yeux pour contempler les dégâts collatéraux de cette furie humaine : leurs tables de fortune ont volé en éclats, elles ont servie de boucliers et de ceinture de sécurité pour les manifestants. Les marchands ambulants qui avaient fui le théâtre de l’opération en catimini reviennent sur les lieux et tentent de sauver ce qui reste de leurs marchandises étalées par terre. Vêtu d’un bleu jean et d’un tee-shirt imprimé, Lamine maugrée : «j’ai perdu la moitié de ma marchandise.» Courbé, il ramasse une tee-shirt et le pointe du doigt «vous voyez que ce tee-shirt est foutu je ne peux plus le vendre car des gens l’ont piétiné»
Sur l’avenue Lamine Gueye, L'agence de la BICIS est méconnaissable. la rue Félix Faure abritant le Ministère de l'Intérieur, offre le même décor, des véhicules d’agents de ce ministère géré par Mbaye Ndiaye ont été caillassés par des manifestants.
Il est 13 heures. La vie reprend son cours normal dans ce centre ville qui porte les stigmates d’une violente manifestation des "Thiantacounes". Cependant, aucune arrestation n’a été notée. Au fait… où étaient les forces de l’ordre ?











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