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Lutte contre la recrudescence des abus sexuels : Etat et société civile se mobilisent


Vendredi 11 Novembre 2011

La recrudescence des abus sexuels inquiète les résidents de la banlieue. Aussi, en vue le mettre un terme au phénomène, la société civile, les organisations non gouvernementales installées au Sénégal ainsi que les partenaires financiers ont décidé de soutenir la politique de gestion des droits des personnes vulnérables du gouvernement. Ce, en se mobilisant.


Le Sénégal s’est engagé, depuis de nombreuses années, dans la promotion des droits de l’homme. Ceci s’est traduit par une forte mobilisation des autorités politiques, des organisations de la société civile et des partenaires autour de la question. Cependant, certains facteurs tels que la pauvreté, les pesanteurs socio-culturelles et les changements importants intervenus dans le domaine économique, environnemental, et social, durant ces décennies, ont mis à mal les mécanismes de protection de droits de l’homme et se sont traduits par une augmentation vertigineuse des cas de maltraitance et d’abus sexuels. Selon, la présidente de l’association des femmes pour le développement de la banlieue, Maïmouna Fall, même si des données fiables ne sont pas encore disponibles sur le phénomène des abus sexuels, les médias rapportent régulièrement des cas de viols, de violences physiques sans que les communautés concernées puissent y remédier. ‘Le niveau atteint par ces cas de violence nécessite une réponse nationale importante et qui soit bien coordonnée, au regard de la multiplicité des situations et des acteurs impliqués’, lance-t-elle. C’est dans ce contexte, d’ailleurs, que sa structure s’est engagée, en collaboration avec le ministère de la Famille et des partenaires au développement, à créer un large mouvement social pour lutter contre le phénomène de la maltraitance des enfants.
Pour rendre effective cette initiative, Maïmouna Fall a convié hier autour d’une même table, les représentants des ministères de l’Intérieur et de la Justice, les organisations non gouvernementales ainsi que la société civile afin d’identifier les actions à dérouler en vue de mettre sur pied un plan de communication et de mobilisation sociale.
Selon le représentant du ministre de la Justice, le code pénal sénégalais contient des dispositions rigoureuses qui œuvrent à la protection de l’homme. Cependant, signale-t-il, cet arsenal juridique ne semble pas impressionner certains délinquants qui ne se privent pas de violenter les enfants. ‘La protection des droits de l’homme, particulièrement celle de l’enfant, est un investissement pour le futur de notre pays, d’où l’importance de mettre un terme à la maltraitance des enfants’, déclare le représentant du ministre de la justice. Aussi compte-t-il sur les recommandations qui seront tirées de cette rencontre pour pousser son ministère à changer de stratégie.
Abondant dans le sens, le chef de la brigade des mineurs, Mamadou Sylla, estime, pour sa part, qu’un seul ministère ne peut résoudre ce problème. ‘Il est impératif que les ministères concernées travaillent en synergie pour assurer la protection des droits des enfants’, dit-il. Mamadou Sylla n’a pas manqué de proposer que les peines d’emprisonnements des auteurs de viols soient revues à la hausse afin de décourager les pervers sexuels.
Paule Kadja TRAORE

La Rédaction


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