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Société

Libération conditionnelle des prisonniers: L'UMS fustige la méthode utilisées par le ministre de la Justice


Vendredi 21 Février 2014

L’Union des magistrats du Sénégal (Ums) a brisé le silence, hier, à propos du processus de libération conditionnelle des détenus engagé, depuis quelques semaines, par le ministère de la Justice pour désengorger les prisons et des travaux de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri), notamment sur la réforme de la justice.

Abdoul Aziz Seck et ses camarades se sont d’abord posé des questions sur la manière dont les prisonniers sont élargis, depuis quelque temps. L’Ums se veut formelle , ces libérations conditionnelles ne sont absolument pas conformes aux règles de procédure en vigueur au Sénégal en la matière. Cela, d’autant plus que pour les magistrats, il y a comme une sorte d’empressement de la chancellerie à mettre en oeuvre ce processus de libération qui, pour bien des cas, concerne des personnalités publiques de renom. Le Bureau exécutif de l’Ums se désole des méthodes utilisées par les services de Me Sidiki Kaba, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, d'autant plus qu’ils n’ont pas consulté la Commission pénitentiaire d’aménagement des peines dans les actes ainsi posés

Concernant la Cnri, l’Ums regrette d’avoir été mis à l’écart sur les points de son travail qui concerne le secteur judiciaire. Pour l’Ums, les propositions consignées dans le rapport remis au chef d’Etat sont de ce fait problématiques. Car l’Ums n’a été ni consultée ni associée au travail réalisé par l’équipe d’Amadou Mahtar Mbow. Cela, alors même que les réformes en question visent à asseoir davantage l’indépendance de la justice et à lui donner les moyens d’être effectivement un pouvoir. Ce qui a de tout temps été le noeud du combat de l’Ums. La bande à Abdoul Aziz Seck rappelle d’ailleurs que l’Ums a toujours oeuvré pour des réformes de nature à supprimer toutes les contraintes à la liberté des magistrats et pour le plein exercice de leurs pouvoirs. Dans le communiqué, l’Ums dénonce, par ailleurs, les attaques dont ces membres sont l’objet. Des attaques venant souvent des hommes politiques, notamment d’un député membre du groupe parlementaire de la majorité, mais aussi des acteurs des médias et de simples justiciables.

SENEPLUS





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