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Evidemment dans une lettre datée du 22 mai 2014, le député Barthélemy Toye Dias a clairement demandé au président de l’Assemblée nationale par ces termes : «de bien vouloir lever d’office mon immunité parlementaire, le plus rapidement possible et sans débat, avant même une quelconque saisine, afin que l’on ne perde pas de temps, ne serait ce que parce que les faits évoqués sont antérieurs à mon élection à l’Assemblée nationale». D’après les exemplaires publiés, la même lettre a été envoyée aux députés Cheikh Seck lui-même, Seydina Fall, Seynabou Wade, Elene Marie Ndione Tine et Moustapha Diakhaté toujours à la date du 22 mai 2014.