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Opinion

Lettre à la Premiére Drianké du Palais (Par Aminata Ndiaye)


Mercredi 2 Mai 2012

Madame la présidente, un mois après la prestation de serment de votre président de mari, nous venons de voir votre première sortie officielle marquée par des visites de courtoisie. La visite en tant que telle est moins importante que les personnes que vous êtes allée saluer.
En effet, contre toute attente de nombreux sénégalaises et sénégalais, principalement des détracteurs mécontents, Vous n’êtes pas allé présider une soirée de gala ou distribuer nos millions en guise de Ndioukkel à nos griots de circonstance. Même s’il est encore très tôt pour vous féliciter ou vous critiquer, il demeure que le choix des femmes que vous avez rendu visite semble porteur d’espoir.
Vous êtes allé consulter de grandes personnalités féminines qui ont marqué leurs temps ou ceux de leurs maris. Ces dames sont méconnues des grands théâtres du voyeurisme et ne sont pas les chouchous des griots et autres partisanes du gaspillage.
Vous êtes allée voir des dames qui sont respectables et respectées de tous pour avoir su réussir à coté des hommes dans une période où ceci semblait une utopie, certaines d’entre elles l’ont mérité par ce qu’elles sont des femmes de personnalités reconnues de tous sur les plans, politiques, économiques et sociaux. S’il est vrai que derrière tout grand homme il y’ a une femme, celles que vous avez rencontré ont forcément joué un rôle dans la réussite de leurs époux. Donc votre première acte m’a rassuré et m’ a permis d’espérer que vous serez une première dame éloignée du gaspillage et des mondanités.
Cependant, madame la première dame, j’ai entendu dans votre visite un mot qui m’inquiète au plus haut point. Celle de Fondation.
Madame la première dame, nous vous attendons certes dans le social et Je vous l’avais d’ailleurs demandé dans ma première lettre précédant l’élection de votre mari à la tété du SENEGAL, mais, dans notre faim de rupture, nous ne voulons plus d’une fondation qui utilise nos biens pour satisfaire une clientèle politique. Nous ne voulons plus d’une fondation inaccessible au sénégalais lambda vivant à la lointaine fonguélémi ou au fin fond du walo. Nous ne voulons pas non plus d’une fondation qui utilise l’argent du contribuable sénégalais pour des actions qui se trouvent déjà dans les cahiers des charges de certains ministères. Rendons à Césars ce qui lui appartient pour la bonne gestion de notre Sénégal.
Madame la présidente, pour assouvir notre soif de rupture, je vous demande de faire comme ces braves dames que vous venez de rencontrer, c'est-à-dire, de travailler en silence pour la réussite de cette lourde tache que porte votre mari. Constituez solidement mais discrètement le bras invisible qui soutient votre mari et ne soyez surtout pas son point faible.
Madame la présidente, votre portrait de femme forte et protectrice de son foyer a charmé plus d’un sénégalais et vous entrerez dans nos cœurs si vous gardez les mains propres en ne touchant pas à l’argent du contribuable sénégalais, même si c’est à travers une fondation qui œuvrera dans le social.
Une fondation se crée avec des fonds propres, donc si vous n’en avez pas, je vous supplie madame la présidente de ne pas augmenter les charges de l’Etat.
Votre valeur et vos compétences se verront à travers tous les actes que poseront le Président de la république et s’il réussit cette rupture que nous attendons de lui, cela voudrait dire que vous serez la meilleure première dame du Sénégal.
Veuillez agréer madame la première dame, mes plus hautes et respectueuses considérations.

DAKARACTU.COM






1.Posté par maye kadaf le 03/05/2012 17:54
toth ngafy, tu a traduit en mots la pensée de la majeure partie de la population. les sénégalais sont fatigués madame la femme du président, il faudrait pas nous alourdir avec des taxes, s'il vous plait arretez si non votre mari gouvernera avec difficulté et n'oubliez pas que c'est un jeune et n'aura jamais les privilèges de WADE s'il commet des fautes graves il sera sanctionner macky a tout interet à faire attention;. il n'est pas à l'abri d'un coup d'état ni du M23. salam

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