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En tout cas pas pour l'instant, y compris à mon fils Karim et à mes proches collaborateurs comme le Premier ministre, Souleymane Ndéné. Quand on a le pouvoir, il y a des choses qu'on doit garder pour soi pour ne pas déstabiliser son parti ou désorganiser l'Etat." Son visiteur, qui cherchait à savoir ce qu'il compte faire en vue de la présidentielle de février 2012, a insisté : "Dois-je comprendre que vous avez décidé de quitter le pouvoir ? Qui est-ce que vous avez préparé pour vous succéder ?" Réponse : "Je n'ai préparé personne. Voila pourquoi j'avais décidé de me présenter. Une fois avoir gagné, j'aurai le temps nécessaire pour préparer quelqu'un et lui céder le pouvoir." Et son hôte de relever : "Il y a le risque que votre candidature soit invalidée par le Conseil constitutionnel. Si cela arrive à quelques jours de l'élection, notre parti ira droit vers la défaite." Avant de s'entendre répondre : "Ma candidature ne va pas être invalidée. Je ne le crois pas." Son interlocuteur passe à une autre question : "Comment comptez-vous gagner si votre candidature est retenue ?" Réplique d'Abdoulaye Wade : "Je compte m'appuyer sur les cellules de base et non sur les responsables du parti. Ces derniers ne peuvent faire gagner personne. Ils se mettront au contraire à se bagarrer pour des positions." No comment.
Par DAKARACTU.COM:
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