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Si Abdoulaye Wade n'était pas un as du brouillage des radars politiques, on pourrait être tenté de croire qu'il est sur le départ. S'il n'était pas un spécialiste du "wakh wakheet", on se dirait qu'il est vraiment un homme pacifique, déterminé à sauvegarder la stabilité du pays. Mais la réalité est plus complexe que l'apparence, chez le très politique Abdoulaye Wade.
Son discours serait plus crédible s'il n'y avait pas, derrière lui, Bara Gaye, patron des jeunes de son parti, le nouveau boutefeu qu'il utilise pour terroriser la classe politique à la tête de nervis équipés de chiens d'attaque. Son discours serait plus crédible si, à la veille de la Tabaski, il grâciait Malick Noël Seck parmi les plus de 400 détenus qui ont eu droit à sa magnanimité. Son discours serait plus crédible si les médias privés avaient accès à Gouye Mouride où il a honoré le rite de la prière d'Aïd el-Kébir. Seuls les médias publics y ont en effet été admis. Signe qu'Abdoulaye Wade est ce qu'il n'a jamais cessé d'être: un homme de clan, le leader d'un bord contre un autre, un homme incapable de hauteur face à ceux qu'il prend pour des adversaires.
Son discours serait plus crédible s'il n'y avait pas, derrière lui, Bara Gaye, patron des jeunes de son parti, le nouveau boutefeu qu'il utilise pour terroriser la classe politique à la tête de nervis équipés de chiens d'attaque. Son discours serait plus crédible si, à la veille de la Tabaski, il grâciait Malick Noël Seck parmi les plus de 400 détenus qui ont eu droit à sa magnanimité. Son discours serait plus crédible si les médias privés avaient accès à Gouye Mouride où il a honoré le rite de la prière d'Aïd el-Kébir. Seuls les médias publics y ont en effet été admis. Signe qu'Abdoulaye Wade est ce qu'il n'a jamais cessé d'être: un homme de clan, le leader d'un bord contre un autre, un homme incapable de hauteur face à ceux qu'il prend pour des adversaires.
Dakaractu