Economie

Le chiffre d'affaires du PAD passe de 28 à 45 millliards FCFA: Dr Cheikh Kanté fait mieux que ses prédécesseurs


Vendredi 17 Février 2017

Au bout de presque cinq ans, l’actuel directeur général du Port autonome de Dakar a fait de meilleurs résultats économiques que ses prédécesseurs. La preuve par les chiffres.


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 Les experts portuaires d’Afrique de l’Ouest et du Centre étaient réunis, hier, à la 11ème conférence  de l’Association panafricaine de coopération portuaire (APCP), dite «Forum des ports africains ». Une occasion pour le Dg du Port autonome de Dakar de vendre ses réalisations à la tête de l’Institution portuaire dont il préside les destinées depuis 2012. Maniant la comparaison, avec des chiffres à l’appui, Docteur Cheikh Kanté a voulu montré un bilan élogieux : « Notre chiffre d’affaires qui était de 28 milliards de francs Cfa en 2012, a dépassé 45 milliards », s’est glorifié le Dr Cheikh Kanté. Mieux, dit-il, la corrélation positive, croissance économique et croissance portuaire, est établie à partir des statistiques du Port de Dakar. Pour preuve, a-t-il noté, « nous étions en 2012 environ à 10 millions de tonnes et, aujourd’hui, nous en sommes à 17 millions de tonnes ». Et ce n’est pas tout. Docteur Kanté garde le cap là où ses prédécesseurs, notamment, ont reculé ou fait du sur place. «Quand je prenais le gouvernail du Port autonome de Dakar, le taux de croissance était de 1,7%. Aujourd’hui avec les orientations du PSE, nous sommes à 6,6% », détaille-t-il sous une salve d’applaudissement. Face à cette prouesse économique, il précise, qu’à part être des modèles économiques, les ports peuvent participer à l’industrialisation de l’Afrique, à la lutte contre la pauvreté, à la lutte contre  les inégalités, au partage de la croissance  et du bonheur intérieur intégral. Sous ce rapport, il estime que l’intégration africaine doit enfin être une réalité pour que «nous puissions accroitre le rôle du commerce  intra africain qui est faible, moins de 15%.» S’adressant au Premier ministre, le Dr Kanté dira : «Nous avons besoin des gouvernements africains pour renforcer nos compétitivités. La compétitivité d’un Port, c’est la gestion des externalités politiques en mettant en place des infrastructures répondant aux exigences quotidiennes des bateaux  qui nécessitent  une logistique un peu particulière».  D’après le DG  du PAD, ces investissements,  les  ports ne peuvent les faire seul. Il faut  l’accompagnement des  Etats  car  ils  veulent  un secteur privé fort parce qu’ils subissent aujourd’hui la terreur des armateurs.  Ce qui pousse  le Dr Kanté  à dire  que les Africains ne sont pas  organisés pour avoir  leurs logistiques, sinon les armateurs ne se seraient pas levés tout d’un coup pour leur appliquer THT.  « J’étais le premier à refuser et je serai le dernier à refuser », a-t-il martelé.

REWMI


Abdoul Aziz Diop