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"Nous appelons le gouvernement [sénégalais] et le HCR à se concerter en urgence, en y associant toutes les bonnes volontés, pour trouver une solution à cette situation précaire", écrit le CONGAD dans un communiqué reçu jeudi à l’APS.
A cause de la crise politique en Gambie, des pays voisins de ce dernier, dont le Sénégal, ne cessent de voir arriver dans leur territoire de nombreux réfugiés.
Le CONGAD, une organisation basée à Dakar, dit "craindre une dérive humanitaire" à la suite de ces flux de réfugiés fuyant d’éventuelles violences en Gambie, où le président Yahya Jammeh s’accroche au pouvoir après sa défaite à l’élection présidentielle du 1er décembre.
"Les informations à notre disposition indiquent que ces réfugiés sont principalement originaires de l’Afrique de l’Ouest. Il s’agit de Gambiens, de Sénégalais, de Guinéens, de Mauritaniens, de Maliens et d’Ivoiriens. Beaucoup parmi eux sont arrivés au Sénégal, notamment à Ziguinchor, Kolda et Kaolack, pour se réfugier auprès de leurs parents sénégalais", affirme le collectif d’ONG.
"Aucun dispositif d’accueil et de prise en charge des personnes n’est" mis en place, écrit le CONGAD, qui appelle ses membres et les autres ONG à "se mobiliser face à cette situation difficile et sans précédent dans l’histoire des peuples gambiens et sénégalais".
Les ONG "doivent apporter secours et assistance aux réfugiés et porter la voix contre la guerre. Nous sonnons l’alerte pour que la situation des personnes déplacées ne se transforme en crise humanitaire, pour soulager les familles d’accueil et prémunir le Sénégal des problèmes d’insécurité que pourrait entrainer l’arrivée massive de populations désœuvrées", ajoute le communiqué.
BHC/ESF