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SENXIBAR-Casser la dynamique de l’opposition, être deuxième après Wade. Freiner l’élan de l’opposition, en participant activement au boycott des législatives. Être le premier à reconnaître ma victoire de Wade. L’opposition continue de se mordre les doigts. Il veut le refaire en 2012. Enfermer l’opposition dans une drôle de campagne. L’amener à suspendre sa campagne et l’obliger à mettre tous ses œufs dans le même plat en faisant une campagne commune où, ceux qui partent croisent sur le chemin ceux qui y viennent, comme lors du meeting de Mbour. Cheikh Tidiane Gadio et Djibril Ngom sont partis quand Ousmane Tanor Dieng et Ibrahima Fall sont arrivés. C’est à juste raison que Alioune Tine parle de « cacophonie » dans les rangs du M23.
Pendant sa primature Idrissa Seck a donné l’impression de gouverner sans être élu. Aujourd’hui il veut élu sans faire de campagne électorale. Tandis que le M23 veut parler aux électeurs, lui s’adresser à ses militants, en profitant de la présence du M23 à Thiàs et Mbour, ses bastions. Tandis que l’opposition est en mal d’argent, lui cache ses sous. Rappelez-vous de cette phrase : « je suis né pauvre mais suis je suis devenu riche ». Tandis que les autres camarades de l’opposition passent des nuits blanches, lui se réveille, tous les jours, à 11 heures du matin. Sans oublier de former le jour, ses formateurs pour le déroulement du scrutin tout en échafaudant des plans pour une hypothèque de la campagne perdue d’avance.
Boulanger-pâtissier, il va encore enfariner Ousmane Tanor Dieng, Ibrahim Fall et Cheikh Bamba Dièye. L’équipe de Moustapha Niasse, amenée par de vieux loups comme Amath Dansokho et Abdoulaye Bathily a compris son jeu. Tout le malheur du maire de Thiès vient de son appétit de carnivore. Dans la faune électorale, il défend Tanor, griffe Niasse, attaque Macky Sall et fusille Wade. Rappelez-vous aussi de cette phrase : « j’ai un destin national à accomplir. Je suis né pour devenir président ». Supérieurement rusé et maladivement susceptible l’ancien Directeur de cabinet de Wade est un beau parleur. Beau parleur ? Et oui ! Rappelez-vous encore de la visite de George Bush à Dakar. Pendant l’audience, Idrissa Seck est présenté à Condoleeza Rice (ancienne étudiante de Princeton). Lorsque le chef de Protocole, Bruno Diatta précise que Seck a fait Princeton, la Secrétaire d’Etat intéressée, demande : « Quelle promotion ? » Très mal à l’aise, Seck baragouine et rigole. Wade vole à son secours en changeant de sujet. Mamadou Lamine Sagna de Princeton est formel : « seuls trois Sénégalais sont sortis de cette université. Idrissa Seck n’est pas sur la liste ».
Contesté dans son parcours académique, exfiltré de sa famille politique naturelle, l’ancien numéro 2 du Pds, commence à être contesté au M23. Mais puisqu’il a un complexe messianique et puisqu’il est toujours habité par « ce » destin national, il reste persuadé que ce n’est pas parce que le ciel électoral s’assombrit pour lui qu’il pleuvra forcément.
Pendant sa primature Idrissa Seck a donné l’impression de gouverner sans être élu. Aujourd’hui il veut élu sans faire de campagne électorale. Tandis que le M23 veut parler aux électeurs, lui s’adresser à ses militants, en profitant de la présence du M23 à Thiàs et Mbour, ses bastions. Tandis que l’opposition est en mal d’argent, lui cache ses sous. Rappelez-vous de cette phrase : « je suis né pauvre mais suis je suis devenu riche ». Tandis que les autres camarades de l’opposition passent des nuits blanches, lui se réveille, tous les jours, à 11 heures du matin. Sans oublier de former le jour, ses formateurs pour le déroulement du scrutin tout en échafaudant des plans pour une hypothèque de la campagne perdue d’avance.
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