Economie

Le CNP se félicite des premiers actes du nouveau régime


Vendredi 25 Mai 2012

Le Conseil national du patronat (CNP) s’est félicité des actes de bonne gouvernance et de transparence posés par le nouveau gouvernement sénégalais, tout en proposant des idées pour l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale, a déclaré, jeudi à Dakar, Baïdy Agne, président de l’organisation d’employeurs.

‘’Deux mois après l’élection présidentielle du président Macky Sall, il est heureux de constater que le CNP partage effectivement, avec l’Etat, ce socle de valeurs de progrès et que des actes de bonne gouvernance et de transparence viennent d’être posés par le gouvernement’’, a dit M. Agne.

Il s’exprimait au cours d’une conférence de presse tenue pour le lancement par le CNP d’un appel à la bonne gouvernance et au travail productif et, par la même occasion, à présenter sa revue ‘’Entreprendre’’.

‘’La réactivation de la Cour de répression contre l’enrichissement illicite, la création d’un Office national anti-corruption (OFNAC), la mise en place d’une commission de restitution et de recouvrement de avoirs et biens mal acquis, la suppression de 59 structures administratives et agences, l’instauration d’une commission de suivi des politiques économiques sont, entre autres, les actes posé par le gouvernement’’, selon le président du CNP.

‘’Le nouveau cadre administratif de bonne gouvernance et de transparence étant mis en place’’, a-t-il dit avant d’inviter le gouvernement à présenter sa feuille de route.

‘’Il faut maintenant passer à l’étape suivent, c’est-à-dire que l’Etat présente sa vision prospective du développement socio-économique du Sénégal et les leviers sur lesquels il va agir ces cinq prochains mois’’, a indiqué M. Agne.

Le CNP estime que la suppression de certaines agences ne suffit pour réformer l’économie nationale. ‘’Une rationalisation s’impose en fonction de leur efficacité, il y a encore trop d’agence et de structures d’appui au secteur privé’’, a souligné son président.

Il a préconisé ‘’l’évaluation périodique de leurs performances, la prise en charge totale du fonctionnement des agences par le budget de l’Etat et non par l’instauration de nouvelles taxes ou redevances, la gestion paritaire Etat/secteur privé des conseils de surveillance ou d’administration des agences avec de réels pouvoirs de décision, de contrôle et de sanction.
APS



Abdoul Aziz Diop