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Lancement officiel du mouvement citoyen « CHANGER LE SENEGAL» à l’Université Gaston Berger de Saint Louis


Dimanche 3 Février 2013

A l'occasion de la journée de lancement officiel du mouvement citoyen et patriotique CHANGER LE SENEGAL à l’Université Gaston Berger, une conférence a été organisée ce samedi 2 février sur le thème : la vulnérabilité énergétique du Sénégal quels impacts sur l’économie nationale ? Mais, avant la conférence, le président et le secrétaire général dudit mouvement sont largement venus respectivement sur son contexte de naissance et son organigramme.


Lancement officiel du mouvement citoyen « CHANGER LE SENEGAL» à l’Université Gaston Berger de Saint Louis
C’est l’amphi théâtre Madické Diop qui a abrité la conférence lançant officiellement les activités de la section UGB du mouvement CHANGER LE SENEGAL. Sous la présence du président de la cellule du MCLS de Dakar, M. Moustapha Gueye et devant un public assez nombreux, les conférenciers Pr. Mame Penda Bâ de la section Science Politique et M. Moussa Diop expert en énergie à la Sénélec ont réfléchi sur le thème de la vulnérabilité énergétique et ses effets sur l’économie sénégalaise.
Si l’on en croit le secrétaire général, « CHANGER LE SENEGAL » est un Mouvement Citoyen et Patriotique né d’une volonté de rompre avec le mutisme et la passivité de l’étudiant devant les problèmes qui gangrènent sa cité. Il est pensé, voulu et mis en place par des étudiants de différentes universités, suite à des ateliers de réflexion qui ont révélé l’extrême délicatesse de la Situation de notre pays.
Le président de la section de Saint Louis du mouvement revient sur les conditions de naissance de ce mouvement patriotique. Ainsi affirme-t-il, « nous sommes appelés aujourd’hui à choisir entre deux Sénégal : Un Sénégal où le jeune n’est animé que par l’instinct de survie et un autre Sénégal, bien meilleur, dans lequel le jeune est hanté par une forte obsession de devoir servir sa patrie ». Pour Pape Malick Seck, «le rôle du citoyen ne doit pas seulement se limiter au vote le jour du scrutin. Nous avons un Grand peuple, nous sommes le peuple du Sénégal. Nous suscitons parfois l’admiration du monde par notre démocratie mais cela n’est pas notre plus grande force. »
Le mouvement CHANGER LE SENEGAL a donc huit commissions, à savoir Energie et Environnement, Education, Santé, Agriculture, Juridique Politique et Promotion des Valeurs Civiques,  Culture et Langues, Economique et Sociale, Recherche Scientifique et Développement dont les objectifs respectifs sont largement détaillés par le secrétaire général.
Après un exposé des « vulnérabilités pertinentes » et « les barrières» notées sur les plans environnemental, institutionnel, politique et financier qui gangrènent le secteur énergétique, Monsieur Moussa Seck donne des recommandations. « Il faut rendre disponible et abordables les combustibles locaux et les énergies propres à travers une politique énergétique de promotion des énergies renouvelables, il faut mettre en place des programmes d’adaptation et d’application contre les changements climatiques» a déclaré l’expert en énergie.
Toujours sur le thème, Mame Penda Bâ a insisté sur les comportements des individus en tentant de montrer comment ce dernier peut répercuter sur la vulnérabilité énergétique. A cet effet, la conseillère spéciale du recteur de l’UGB a révélé que « le montant de la fraude électrique qui s’élève à environ 20 milliards de Francs CFA pourrait permettre de construire 4 autres universités au Sénégal.» « Changer le Sénégal, c’est possible », toutefois, pense-elle, il faut impérativement revoir les comportements et se mettre à l’action. « Il faut passer des slogans aux actions concrètes, et la solution à la situation énergétique est politique, économique, stratégique, par conséquent, elle est à un niveau macro. Mais aussi elle est à un niveau micro, elle est à nous à nos comportements» a-elle déclaré.
 




1.Posté par agitation le 05/02/2013 09:58
Recteur d'une université qui n'existe que sur le papier (ni locaux, ni financement et encore moins de projet pédagogique adopté) ! Recteur de l’Université du Sine-Saloum de Kaolack.

Est-ce pour juste placer des hommes (ou ses hommes) ? Ou sont-ils les journalistes d'investigations, les journalistes tout court ?

En effet l'université de la banlieue qui a des locaux à sébikotane (ancienne université du futur africain) et un financement de la BM, pourquoi y nomme-t-on plutôt un coordonnateur et pas un Recteur ?
Pourquoi tant de précipitation au moment où on nous parle de concertation etc.

C'est vrai que ce Ministre (transhumant de nature PIT, PS, PDS, REWMI, PDS, APR et demain ?) est plus souvent dans les médias pour faire sa promotion politique que pour vraiment travailler pour le pays. Où va-t-il mettre les nouveaux bacheliers ?

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