Connectez-vous
Senxibar

La « mal gouvernance » : Contrainte majeure que notre pays doit surmonter.


Mardi 4 Octobre 2011

SENXIBAR - Après cinquante ans d’indépendance, le Sénégal connaît toujours une situation économique difficile, pas reluisante du tout et ses populations en grande partie continuent de vivre dans une grande pauvreté. Les multiples thérapeutiques préconisées par les bailleurs de fonds et leurs Institutions Financières n’ont pas réussi à guérir.


La « mal gouvernance » :   Contrainte majeure que notre pays doit surmonter.

Cependant, il faut reconnaître, de manière générale, et quelles que soient les raisons invoquées, qu’au Sénégal nous ne travaillons pas assez ou pas autant que nous le devrions, non seulement pour espérer nous retrouver au plus vite dans le peloton de tête des peuples du monde, mais aussi pour tout simplement résoudre, par nous-mêmes, les problèmes les plus élémentaires de notre survie quotidienne, sans donner l’air d’avoir érigé la mendicité internationale en voie de salut.
Quels sont donc les obstacles fondamentaux qui freinent le développement  économique du  Pays et quelles sont les tâches essentielles qui incombent aux sénégalais  dans la perspective d’une véritable libéralisation du peuple ?
On peut aisément affirmer que le Sénégal ne produit pas assez de richesses pour pouvoir s’attaquer sérieusement à l’éradication de la famine et de la malnutrition dont les conséquences négatives sur les capacités intellectuelles et physiques des populations sont évidentes ; pas assez  de ressources pour pouvoir combattre efficacement des maladies comme le paludisme, le Sida et d’autres maladies endémiques éradiquées ailleurs depuis longtemps, et dont la persistance, voire l’aggravation, résultent de la détérioration continue des conditions de vie des masses populaires ; pas assez pour préparer ses différents pays eux-mêmes à cette course au savoir, devenue une véritable course pour le pouvoir mondial et que n’auront la chance de gagner que ceux qui auront veillé à se doter, par un système d’éducation et de formation performant, d’un solide bataillon de têtes bien pleines mais surtout bien faites ; pas assez pour procéder aux investissements, de plus en plus lourds, que requiert le développement d’une puissante base autonome de recherche, de production et de diffusion d’informations, de savoirs et de technologie de pointe, condition nécessaire pour, non seulement, nous libérer de notre actuelle dépendance scientifique et technologique, mais aussi, pour espérer tenir raisonnablement une place confortable et jouer un rôle actif dans le monde de demain ; pas assez, enfin, pour pouvoir garantir, à l’intérieur de nos sociétés, le minimum de bien-être matériel, social et culturel. C’est donc au regard de toutes ces nécessités, de toutes ces urgences que la lutte contre la pauvreté apparaît comme un préalable pouvant constituer un puissant facteur de mobilisation sociale et d’impulsion pour le développement.
D’autre part, ce qui nous empêche aujourd’hui d’accomplir des pas tangibles, réellement significatifs, dans cette si nécessaire lutte contre la pauvreté, peut s’expliquer aussi par le comportement de nos gouvernants et surtout par la compréhension qu’ils ont en général de la conduite des affaires publiques et de la gestion des biens collectifs. En effet, s’il est vrai que nous ne produisons pas assez de richesses pour pouvoir faire face aux tâches urgentes que nous dictent la mondialisation et ses défis, il nous paraît tout aussi vrai que le peu que nous produisons est, le plus souvent, mal géré. C’est pourquoi un des handicaps majeurs que notre pays doit nécessairement surmonter est celui de la « mal gouvernance »…
ABASS DIOP

La Rédaction



1.Posté par DIALLO le 04/10/2011 08:43
Belle analyse, il faut ajouter à cela ce manque de rigueur et de sérieux des sénégalais. Cette mentalité inculquée depuis l'avènement de Senghor fait qu'aujourd'hui le sénégalais pense à danser à faire la fête que de travailler ou de tenir un langage de vérité. Il doit y avoir une véritable révolution.ou évolution morale des mœurs. Le Sénégalais est devenu un africain tout simplement banal. Merci
http://diallobeducation.blog4ever.com/

2.Posté par mare de ça le 04/10/2011 11:24
analyse d'une rare pertinence-Tous les problémes sont identifiés et seriés. cette analyse peut véritablement constituer un support dans lequel Wade doit s'inspirer pour se rendre compte de ses bévues. S'y ajoute la mal gouvernance avec comme corollaire une mauvaise gestion des ressources publiques. Merci sen Xibar pour cette compléte analyse !!!!!!!!!!!!!!!!

3.Posté par babs le 04/10/2011 13:53
Si Senghor et Diouf avait joué leur rôle on n'en serait pas la aujourd'hui. Wade en 11 ans a fait plus que les deux premiers présidents réunis

4.Posté par blak le 04/10/2011 13:53
Heureusement que Wade est venu redonner confiance à toute une jeunesse au bord du découragement, heureusement Wade a su corrigé les bêtises du régime socialiste

5.Posté par yahoo le 04/10/2011 13:54
Le président Wade est venu nous apporter de la confiance. Seulement les conneries du régimes socialistes étaient tellement nombreuses qu'il fallait du temps pour les répare

6.Posté par bil le 04/10/2011 13:54
Du temps de Senghor et de Diouf personne n'osait parler de corruption ou de détournement c'est seulement avec Wade que la démocratie s'est rependue dans ce pays on point que les médias nous relatent les moindre faux pas du régime qui ne sont en rien comparable avec les catastrophes du régime socialiste

7.Posté par bil le 04/10/2011 13:55
Avec Wade au moins nous avons la démocratie, la liberté de parole et d'opinion, ce qui fut impossible dans un passé récent sous le règne des socialistes. Les scandales en ces temps la était monnaie courante mais personne ne pouvait être au courant

8.Posté par opinion le 04/10/2011 14:02
Si nous avions eu Me Wade il y a 40 ans nous n'en serions pas là en ce moment entrain de parler de la mal gouvernance.

9.Posté par prince le 04/10/2011 14:04
merci ABASS et SENXIBAR voilà les principaux maux dont souffre le senegal. tous les dirigeants de ce pays doivent regarder ce texte et avoir la souplesse de s'inspirer de ça pour faire sortir notre cher senegal de cette situation de mal gouvernance.

10.Posté par opinion le 04/10/2011 14:07
Avec Me Wade nous marchons sur cette voie qui est de comment faire pour surmonter ce fléau qui gangrène le pays depuis les temps de Senghor .

11.Posté par opinion le 04/10/2011 14:12
La seule lutte de Me Wade est comment s'y prendre pour aider le pays à surmonter ce fléau qui est la mal gouvernance .

12.Posté par opinion le 04/10/2011 14:15
En l’espace de 11 ans ,11ans seulement Me Wade a abattu un travail énorme dans ce domaine. C'est ne n'est pas facile de gagner tout le combat mais avec lui au moins nous pouvons espérer un lendemain meilleur dans ce domaine pour ce pays.

13.Posté par opinion le 04/10/2011 14:41
Abass vraiment ta contribution est pertinente . les journalistes devraient s'inspirer de toi pour nous présenter ce genre d'articles qui ne laisse personne indifférente même notre chef de l'état qui travaille pour que ce mal s'il ne s'efface pas complètement peut être atténuer.

14.Posté par opinion le 04/10/2011 14:51
Me Wade nous ne finirons jamais de louer votre courage dans cette lutte que vous avez toujours mené pour que ce pays aille de l'avant .

Nouveau commentaire :
Facebook

Senxibar | SenArchive | Sen Tv | Flash actualité - Dernière minute | Politique | Société | Economie | Culture | Sport | Chronique | Faits Divers | Opinion | International | Sciences et Santé | Médias | Ils l'avaient dit | Emploi | Ramadan | Perdu de vue | Echos du tribunal | A la une | Achaud | resultats2012 | JOB | Theatre