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Sport

LAMINE DIACK PRESIDENT DE L’IAAF «Le gros problème du Sénégal c’est qu’on tourne trop en rond»


Jeudi 20 Octobre 2011

SENXIBAR - En marge de la sortie de la promotion 2011 du Cams, (Cours avancés en management du sport), destinés à des dirigeants fédéraux, le président de l’IAAF, parrain des stagiaires, a donné son sentiment sur les problèmes qui secouent le mouvement sportif Sénégalais. Lamine Diack, de souligner les paradoxes sans jeter de pierres dans le jardin de l’Etat.


LAMINE DIACK PRESIDENT DE L’IAAF «Le gros problème du Sénégal  c’est qu’on tourne trop en rond»

Lamine Diack, parrain de la promotion du Cams (cours avancé en management sportif), a adressé un discours à la nation sportive sénégalaise. D’un constat de ce qui gangrène le mouvement sportif de notre pays, le président de passe à une lecture profonde de la situation. D’abord sur le changement ministériel fréquent au département du sport. «Au Sénégal il y a tellement de ministre des sports. Pourvue que le nouveau ministre restera encore (longtemps). Je ne jette pas des pierres aux gens mais on a perdu beaucoup du mouvement sportif d’évoquer ensuite la question de l’argent et sur un air taquin, il fulminera à l’endroit du nouveau ministre des Sports représenté par Cheikh Tidiane Ndiaye : « j’espère que la question du budget ne posera plus une équation. En tout cas si on vous prend un milliard (de franc Cfa) pour faire du plan takkal vous finirez par ne rien faire. Il faut qu’on se batte pour trouver les moyens». Le président Lamine Diack trouve aussi qu’il faut réfléchir de nouveau sur les mouvements sportifs. Nous avons un ministre qui connaît bien la maison- Abdoulaye Mactar Diop. Je souhaiterai qu’il soit-». Les tiraillements entre dirigeants à la tête des instances, ne semblent échapper l’Icône international de l’athlétisme dont le constat est paradoxal. Il dira : « quand ça marche, c’est la catastrophe. Chacun dit que c’es moi. Et quand ça échoue, c’est-à-dire quand on perd, on désigne un responsable. Il faut qu’on arrive à concentrer tout sur nous». Prônant l’esprit d’équipe dans son discours ponctué d’anecdotes, M. Diack pense que cet Etat de fait date depuis longtemps. Car, «J’ai été là. On a beau parlé de la réforme lamine Diack quarante (40) ans. D’ailleurs, j’ai rencontré le président Diouf il y a deux ans à Paris. Je lui ai dit vous avez été premier ministre pendant dix (10) ans puis président de la République pendant dix neuf (19) ans. Pendant tout ce temps, nous étions ensemble. Mais nous avons rien fait ensemble. Il me dit pourtant on parle toujours de la réforme Lamine Diack au Sénégal. J’ai dit mais on a rien fait ensemble». Et pour cette promotion dénommé Lamine Diack, le parrain leur a conseillé  «d’essayer d’être à la hauteur. Apprenez  à faire une équipe, d’être ensemble. Pour faire exister une équipe il faut être un équipier. Et être un équipier c’est accepter de combler l’insuffisance de son coéquipier. Et non de les souligner. Après vous faites ce que voulez». Malheureusement regrette-il «le gros problème du Sénégal est qu’on tourne trop en rond».


La Rédaction


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