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Culture

« LA MALEDICTION DE RAABI » Une bénédiction pour l’écrivain Moumar Guèye


Jeudi 22 Décembre 2011

Le Colonel Moumar Guèye, écrivain, auteur du roman « La malédiction de Raabi », est un homme d’une autre dimension. Les témoignages faits par ses proches, ses amis et ses parents, mardi passé 20 décembre 2011 dans les jardins de la Maison de la Culture Douta Seck en sont une parfaite illustration. Décrit comme un homme affable et généreux, il a toujours gardé les qualités de rigueur, de forte personnalité et d’intelligence que lui connaissait son entourage depuis l’âge de 13 ans. Ce qui augure une bénédiction parentale et divine.


« LA MALEDICTION DE RAABI » Une bénédiction pour l’écrivain Moumar Guèye
C’est un homme de cœur, bien, affable et généreux, un bienfaiteur et un érudit du Coran que les amis et les proches ont célébré mardi dernier 20 décembre 2011 à Dakar dans les jardins de la Maison de la Culture Douta Seck. Le Colonel Moumar Guèye, puisque c’est de lui qu’il s’agit procédait à la dédicace de son sixième ouvrage « La Malédiction de Raabi » publié aux Nouvelles Editions Ivoiriennes. Le drame qui rythme le récit du roman (malédiction de Raabi dès sa naissance, excision, viol, mariage forcé, disparition) est mis entre parenthèse pour laisser la place à la richesse et à la grandeur d’un homme qui a su garder toutes ses qualités sa vie durant.

REMERCIE DE SES PROCHES

La bénédiction divine enveloppe cet être qui a gardé avec jalousie toutes ses relations humaines, de l’enfance à nos jours. Quand la bonté d’un homme se fait raconter par ses proches, il n’y a aucun doute. Dié Astou Diop, Comédienne, témoigne toute sa gratitude au Colonel Moumar Guèye au nom de toute la famille. « Voilà quelqu’un qui est bien, quelqu’un qui donne sans compter, qui agit toujours sous le couvert de l’anonymat. C’est quelqu’un qui n’a pas changé. Il est toujours resté le même… En partageant son repas, on découvre plus sa fierté quand le bol est entouré de plusieurs de ses anciens amis. C’est un homme affable », dit-elle tout en étalant plusieurs bonnes actions faites par Colonel Moumar Guèye. Meissa Mboup, un ancien camarade de classe de 6e au collège à Saint-Louis, a rappelé que « la rigueur, la personnalité et la ponctualité sont des qualités qu’on connaissait au Colonel Moumar Guèye à l’âge de 13 ans ». Selon lui, le brillant élève qu’il était le prédestinait à embrasser la littérature. « C’est quelqu’un qui maitrise aussi le Coran car son père lui avait acheté un vélo pour qu’il rentre toujours à la maison à la fin des cours, pour aller apprendre le Coran. C’est pourquoi l’éducation de base est très importante chez l’être humain », a-t-il révélé.





PLEBISCITE PAR SES PAIRS

A l’instar des proches parents de l’écrivain, sa famille littéraire le plébiscite pour sa bonté et sa disponibilité. Mamadou Samb qui s’est prononcé au nom de l’Association des Ecrivains du Sénégal (AES) a dit du Colonel Moumar Guèye que c’est « un homme de cœur qui est toujours à l’écoute des autres ». Il a signalé que c’est un serviteur qui est « toujours à côté des plus démunis ». Aminata Sow Fall, Ecrivain, qui a préfacé son roman a noté que Colonel Moumar Guèye doit être vivement félicité. « C’est un homme de dignité. C’est l’exemple d’un homme qui ne se laisse pas abattre quand il estime qu’il n’a pas tort. Voilà un homme qui peut bien servir d’exemple à notre jeunesse… C’est un homme de passion positive », a-t-elle signalé. Du livre, elle dira que ce qui l’a le plus impressionné c’est qu’à la fin du livre, après avoir plongé Raabi dans les entrailles de l’océan, Colonel Moumar Guèye a su décrire sa beauté. « Des fleurs du mal, il a fait germer une lueur d’espoir », dit-elle. Pour sa part, Professeur Alioune Badara Diané, Critique littéraire, a mis l’accent sur la qualité technique et matérielle de l’ouvrage. Ensuite, il a fait ressortir la pluralité des voix narratives qui enrichit ce qu’il a appelé « une promenade dans la société sénégalaise », et « une véritable radioscopie sociale ». La polygamie, l’excision, le viol, le mariage forcé sont mis à nu. « La société élabore le rituel de sa propre représentation », fait-il en reconnaissant que l’auteur maîtrise bien « les figures discursives » avec les nombreux voyages entre Niodior et Saint-Louis, vice versa.
Venu représenter les Nouvelles Editions Ivoiriennes (NEI), Roger Osé a dit toute sa fierté d’éditer Moumar Guèye de qui tout le monde a dit de bonnes choses. L’auteur visiblement ému par la beauté des témoignages a lancé un plaidoyer en faveur du livre. Il lance le concept « Un cadeau, un livre » en invitant les parents, les partenaires, tous les ministères et toutes les directions de notre pays à associer le livre dans les lots de cadeaux qui sont offerts aux enfants à l’occasion de la fête du Nouvel An. « Le livre est un cadeau utile et durable. Et la lecture favorise la maîtrise du langage », a-t-il lancé.

SUDONLINE.SN





1.Posté par djily le 22/12/2011 15:32
Félicitation Moumar Guèye
Du courage!!!!!!!!!!!

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