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En Casamance, l’Armée a fait main basse sur quatre bases rebelles. Elles ont été démantelées après des jours de pilonnage dans le front Sud. Au cours des opérations, les forces ont récupéré des mains des éléments du MFDC des armes, des munitions et de la logistique.
L’offensive militaire porte ses fruits. Badiong, Boussoloum, Bouman et le bastion historique de Sikoune sont tombés, des minutions explosives récupérées.
Badiong, qui était la plus grande base, est tombée le 1 février dernier. Lieutenant-Colonel Mathieu Diogoye Sène a dirigé les opérations. "Il y a eu quand même une petite résistance par rapport aux individus armés, et après ils ont cédé le terrain. On a pu récupérer de l’armement, des munitions, du matériel d’intendance, de la logistique et également des médicaments qui servaient pour eux de poste de santé."
Parmi les armements, il cite des canons de B-10, des roquettes rpg, des armes comme un m203, lance-grenades, et des fusils d’assaut.
La dernière base à conquérir, c’était Sikoune, base historique du front, et c’est fait le 5 février dernier. Dans la zone, des champs de chanvre indien s’étendaient à perte de vue.
Dans toutes les bases démantelées, l’Armée a installé des cantonnements militaires pour continuer la sécurisation.
La zone militaire n°5 affiche sa ferme volonté de mettre fin aux agissements des bandes armées en Casamance.