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L’Afrique de l’Ouest traine les pieds en matière de planification familiale. Comparé à l’Afrique de l’Est où des taux de prévalence contraceptive élevés sont enregistrés, la zone ouest africaine doit redoubler d’effort pour ne pas être à la queue du peloton des Omd fixés en matière de planification familiale. C’est du moins ce qui est ressorti hier des déclarations des scientifiques et à en croire les experts sur la question, le taux de prévalence de contraception est de l’ordre de 25 % en Afrique de l’Est et dans certains pays comme le Kenya, cité comme model, le taux dépasse les 45 %. Or en Afrique de l’Ouest, un pays comme le Sénégal ne dépasse pas encore le taux de prévalence de 10 %. De mauvais résultats qui n’ont pas plu aux pays donateurs qui qualifient le Sénégal (12 %), le Mali (9%), le Niger (6%), le Burkina Faso (8%), entre autres pays d’Afrique de l’Ouest, comme de mauvais exemples dans ce combat que mène la communauté mondiale. C’est l’échec enregistré par ce groupe de pays dans cette croisade qui a incité à organiser la rencontre à Dakar pour pousser les gouvernements des pays en question à considérer la planification familiale comme une des priorités dans les investissements et de renverser la tendance pour que cette partie du monde ne soit plus la zone qui a le taux de contraception le plus bas en Afrique subsaharienne. Selon toujours les experts qui faisaient face à la presse nationale et internationale les chiffres enregistrés dans le monde font état de 80 millions de grossesses non désirées et de 272 000 décès dus à des accouchements difficiles. Cette situation est beaucoup plus inquiétante en Afrique où les grosses non désirées et les avortements illégaux sont enregistrés à la pelle. En plus, les conditions d’accouchement difficiles et les accouchements sévères devraient surtout pousser les dirigeants d’Afrique de l’Ouest, disent les experts, à penser à réduire les cas de grossesses et de mieux communiquer avec les femmes sur les consultations prénatales pour qu’elles espacent les naissances. DISPONIBILITE DES BAILLEURS A DEBLOQUER DES MOYENS Les experts mondiaux en planification ont réaffirmé hier que les moyens de lutte existent. En plus des moyens colossaux déjà été débloqués par les pays donateurs d’autres bailleurs se disent disposés à appuyer la croisade de la planification familiale pour renverser la tendance. Et Mme Ms Monica Kerrigan, la représentante de la Fondation Gates qui évoquait hier les besoins non satisfaits en matière de planification familiale, est revenue sur cette question en soulignant devant la presse que sa fondation est disposée à appuyer l’Afrique dans sa croisade contre les mauvaises performances en matière de planification. Les Etats Unis pour leur part investissent 600 millions de dollars par an pour que des résultats positifs à tout prix soient atteints dans ce combat. SUDONLINE.SN |