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L'ancien ministre Khouraïchi Thiam, leader du mouvement "Agir pour le Sénégal", a invité, lundi à Dakar, ses concitoyens à faire preuve de solidarité à l'endroit des populations du Mali, dans l'espoir de contribuer à enrayer les menaces pesant sur ce pays voisin dont la partie nord est occupée depuis bientôt un an par des groupes islamistes.
"Nous ne pouvons pas être indifférents par rapport à ce qui se passe au Mali, parce que nous constituons le même peuple séparé par une frontière créée par la colonisation", a-t-il déclaré lors d'un point de presse.
"Il n'y a que le fleuve Sénégal qui nous sépare. Quand j'étais président du Conseil régional de Tambacounda, j'étais permanemment en contact avec mon collègue de Kayes", a ajouté Khouraïchi Thiam, selon qui "cette proximité fait de sorte que tout ce qui se passe au Mali a des répercutions sur le Sénégal".
"La France est intervenue avec une volonté d'enrayer cette menace pour les populations maliennes. Je profite de cette occasion pour féliciter le président français François Hollande de l'initiative qu'il a prise", a dit M. Thiam.
Au dixième jour de l'opération Serval, quelque 2.000 soldats français sont déployés au Mali, où ils prêtent main forte à l'armée nationale en attendant le déploiement d'une force africaine qui doit aider ce pays à retrouver sa souveraineté territoriale.
Khouraïchi Thiam s'est également félicité de la décision prise par le président Macky Sall d'envoyer au Mali un contingent de 500 militaires sénégalais "dont le professionnalisme est reconnu sur tous les théâtres d'opération".
"Toutes les confessions du Sénégal doivent s'unir autour du président de la République, pour lui permettre de terminer en toute quiétude le travail qu'il a entamé", a préconisé M. Thiam.
Selon lui, "les chefs religieux du Sénégal doivent profiter du maouloud pour apporter leurs pierres à l'édifice en prêchant la bonne parole et en éduquant les talibés", afin d'empêcher que ce qui se passe actuellement au Mali arrive au Sénégal.
Se prononçant sur les impacts économiques de la crise malienne, M. Thiam a fait remarquer que "c'est par le Port autonome de Dakar que transitent 60 à 65% des exportations maliennes". Si le conflit malien arrivait à s'étendre jusqu'à Bamako, la capitale malienne, "le manque à gagner serait énorme pour le Sénégal", a-t-il avertit.
"Il n'est pas possible de quantifier les pertes sèches que subirait le Sénégal avec une fermeture des frontières, mais elles sont importantes, sans compter les (éventuelles) difficultés que notre pays aurait à gérer avec un afflux massif de l'importante communauté sénégalaise vivant au Mali fuyant le conflit", a conclu Khouraïchi Thiam.
APS
"Nous ne pouvons pas être indifférents par rapport à ce qui se passe au Mali, parce que nous constituons le même peuple séparé par une frontière créée par la colonisation", a-t-il déclaré lors d'un point de presse.
"Il n'y a que le fleuve Sénégal qui nous sépare. Quand j'étais président du Conseil régional de Tambacounda, j'étais permanemment en contact avec mon collègue de Kayes", a ajouté Khouraïchi Thiam, selon qui "cette proximité fait de sorte que tout ce qui se passe au Mali a des répercutions sur le Sénégal".
"La France est intervenue avec une volonté d'enrayer cette menace pour les populations maliennes. Je profite de cette occasion pour féliciter le président français François Hollande de l'initiative qu'il a prise", a dit M. Thiam.
Au dixième jour de l'opération Serval, quelque 2.000 soldats français sont déployés au Mali, où ils prêtent main forte à l'armée nationale en attendant le déploiement d'une force africaine qui doit aider ce pays à retrouver sa souveraineté territoriale.
Khouraïchi Thiam s'est également félicité de la décision prise par le président Macky Sall d'envoyer au Mali un contingent de 500 militaires sénégalais "dont le professionnalisme est reconnu sur tous les théâtres d'opération".
"Toutes les confessions du Sénégal doivent s'unir autour du président de la République, pour lui permettre de terminer en toute quiétude le travail qu'il a entamé", a préconisé M. Thiam.
Selon lui, "les chefs religieux du Sénégal doivent profiter du maouloud pour apporter leurs pierres à l'édifice en prêchant la bonne parole et en éduquant les talibés", afin d'empêcher que ce qui se passe actuellement au Mali arrive au Sénégal.
Se prononçant sur les impacts économiques de la crise malienne, M. Thiam a fait remarquer que "c'est par le Port autonome de Dakar que transitent 60 à 65% des exportations maliennes". Si le conflit malien arrivait à s'étendre jusqu'à Bamako, la capitale malienne, "le manque à gagner serait énorme pour le Sénégal", a-t-il avertit.
"Il n'est pas possible de quantifier les pertes sèches que subirait le Sénégal avec une fermeture des frontières, mais elles sont importantes, sans compter les (éventuelles) difficultés que notre pays aurait à gérer avec un afflux massif de l'importante communauté sénégalaise vivant au Mali fuyant le conflit", a conclu Khouraïchi Thiam.
APS
