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Ces derniers ont invoqué la fixation de l'opinion contre le fils du président pour faire remarquer qu'il constitue un boulet susceptible de faire perdre la future élection présidentielle à leur famille politique. Après avoir écouté l'un d'entre eux, Abdoulaye Wade lui a répondu : "J'ai pris bonne note. J'étudie la proposition. Je me donne jusqu'au mois de septembre pour prendre une décision." Si Wade a aujourd'hui pris conscience du risque politique lié aux critiques contre son fils, il n'est pas sûr qu'il se débarrasse totalement de lui. "L'hypothèse la plus plausible, explique un proche du chef de l'Etat, c'est que le président réduise les attributions de Karim pour ne lui laisser qu'un portefeuille plein. J'imagine même que ce sera celui de l'Energie. Son père ne le dessaisira pas de ce secteur s'il sent qu'il peut obtenir des résultats dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan Takkal." Karim Wade lui-même est convaincu que ce serait une énorme injustice de l'écarter alors que l'essentiel du travail a été fait pour le redressement du secteur et le retour de l'électricité. Un jour où il a abordé la question avec son président de père, il lui a dit : "J'ai bâti une maison de lumière. Au moment de poser le toit, on me demande de partir. Ce n'est pas juste."