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Société

JUSTICE: Procès anticipé de Habré


Mercredi 14 Mai 2014

L’affaire Hissène Habré a été débattue hier devant le juge correctionnel. Il s’agit d’une citation pour diffamation servie par l’ancien chef d’Etat tchadien au directeur de publication du journal «Enquête» et au journaliste Momar Dieng. Seul à la barre, le journaliste a fait face au courroux des avocats de Habré, en l’occurrence Mes François Serre et Boubacar Diawara. En plus de la «légèreté» dont ils accusent les journalistes d’avoir fait montre, les avocats ont plaidé le dossier de l’ex-Président tchadien. Dans la citation servie aux journalistes, il est reproché à ces derniers d’avoir été financés dans leurs investigations menées au Tchad, par les associations des victimes qui sont parties civiles dans le dossier. Un problème d’éthique, de déontologie et d’objectivité dans le traitement du dossier se pose, selon les conseils de Habré.
«Faux», selon la défense représentée par Me Baboucar Cissé, qui a indiqué que plusieurs journalistes de différents organes de presse ont été envoyés au Tchad pour investigations. Momar Dieng n’a fait rien d’autre que rapporter les propos des présumées victimes de Habré qui ont accusé ce dernier d’être un «tortionnaire », «dictateur», «criminel » etc. Me Cissé demande au juge de surseoir à statuer en attendant que les chambres africaines se prononcent, afin de savoir si véritablement Habré est coupable de ce dont on l’accuse. Par ailleurs, l’avocat a fait une demande reconventionnelle pour poursuite abusive avant de réclamer 250 millions de francs à titre de réparation. L’affaire sera vidée le 10 juin.

SENEPLUS





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