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Drapé dans un grand boubou blanc et coiffé d’un bonnet de même couleur, le président gambien, main droite sur le Saint Coran, a répété devant une foule immense la formule consacrée, jurant de respecter et de faire respecter la Constitution de son pays.
Cette cérémonie coïncide avec les festivités marquant le 52e anniversaire de l’accession de la Gambie à la souveraineté internationale et a été marquée par la présence de plusieurs de ses homologues, dont la libérienne Ellen Johnson Shirleaf, également président de la Conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO.
Etaient également présents, le président Macky Sall, président d’honneur de cet évènement, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, entre autres chefs d’Etat.
Une foule monstrueuse avait investi tôt le matin le stade de Bakau, à l’ouest de Banjul, la capitale gambienne, en attendant le démarrage de cette cérémonie marquant l’avènement de la "New Gambia", une nouvelle ère de démocratie selon de nombreux citoyens de ce pays.
Certains Gambiens ont reconnu avoir passé la nuit sur place, pour ne rien rater de cette fête, la première à être célébrée depuis plus de 23 ans sans Yahya Jammeh, arrivé au pouvoir en juillet 1994 suite à un coup d’Etat.
Jammeh a été contraint à l’exil en Guinée équatoriale, après la victoire du président Barrow à la présidentielle gambienne du 1er décembre dernier dont il contestait les résultats après avoir reconnu sa défaite.
Cette cérémonie coïncide avec les festivités marquant le 52e anniversaire de l’accession de la Gambie à la souveraineté internationale et a été marquée par la présence de plusieurs de ses homologues, dont la libérienne Ellen Johnson Shirleaf, également président de la Conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO.
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