Autres articles
-
DIOMAYE BOUSCULE LE PROTOCOLE
-
Condamnation de Cheikh Yerim Seck : La réaction du capitaine Touré
-
CHEIKH YÉRIM APRÈS SA CONDAMNATION : « JE RELÈVE APPEL DE CE JUGEMENT PAR DÉFAUT »
-
Diffamation contre l'ex-capitaine Touré : Cheikh Yérim Seck condamné à 6 mois avec sursis
-
Passation de service à la RTS : Pape Alé Niang installé par le…
La situation instable qui secoue la partie nord du pays voisin du Sénégal ne laisse pas de marbre l’imam de la mosquée de l’UCAD. Interpellé par le quotidien « L’As », Imam Oumar Sall s’inscrit en faux contre toute idée de djihad revendiqué par ces combattants qui se disent défenseurs de la cause de l’Islam. « L’Islam est une religion organisée. Elle ne va pas en guerre de manière désordonnée. Ceux qui combattent au Nord-Mali ont une démarche désordonnée. Un groupe de gens ne peut pas se lever et déclarer le djihad », peste-il avant de rappeler que la guerre sainte obéit à des critères établis par l’Islam.
Par ailleurs, poursuit l’imam, le djihad doit être déclaré par le dirigeant suprême de l’Islam ou une personne qui peut fédérer toute la Ummah islamique. Ce qui, dit-il, est loin d’être respecté par les combattants du Mujao au Mali.
Toutefois, par rapport à l’envoi de 500 soldats au Mali par le Sénégal, l’imam des étudiants pense que cela devrait être le dernier recours après des négociations. Pour ce qui est de l’intervention française, il déclare que la France ne devrait pas et voit tout simplement de « l’ingérence dans un conflit africano-africain ».
pressafrik
Par ailleurs, poursuit l’imam, le djihad doit être déclaré par le dirigeant suprême de l’Islam ou une personne qui peut fédérer toute la Ummah islamique. Ce qui, dit-il, est loin d’être respecté par les combattants du Mujao au Mali.
Toutefois, par rapport à l’envoi de 500 soldats au Mali par le Sénégal, l’imam des étudiants pense que cela devrait être le dernier recours après des négociations. Pour ce qui est de l’intervention française, il déclare que la France ne devrait pas et voit tout simplement de « l’ingérence dans un conflit africano-africain ».
pressafrik
