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« Il s’appelle Thierno Diallo. Il n’a jamais demandé aux enfants d’aller lui trouver de l’argent dans la rue en mendiant à gauche et à droite des pièces de 500 frs. Il ne fait que leur inculquer le savoir coranique. Nous lui faisons confiance, totalement confiance. Ce qui est arrivé relève exclusivement de la volonté de Dieu. Ce qui devait arriver est arrivé et nous acceptons le destin. Nous nous en remettons à Allah, le Seul Maitre de ce monde. Tous ses enfants sont ses fils. Aucun de ses talibés ne sont étrangers à sa famille »… Le témoignage est de Alassane Bâ, l’oncle des 4 enfants en question. Larmes aux yeux, voix chevrotante, le vieil homme se perd dans les idées mais reste constant dans son ambition de sauver la tête du maitre coranique retenu par la police. Pour lui, la presse n’a point été tendre avec ce dernier « oubliant que dans toutes choses il y a une part de volonté divine ». Alassane Bâ est pris au mot par le père des enfants. Pour Mouhamadou Bâ, « nul ne peut échapper au destin. L’homme se plaira de retracer le cursus élogieux de ce Thierno Diallo, le maitre coranique. « Il est né ici dans cette maison. Il a fait ses études chez plusieurs érudits de l’Islam dont Thierno Mountaga Tall. Ensuite, il s’est rendu chez Thierno Hamady dans le Fouta où il a fait 4 ans. C’est ensuite qu’il est allé approfondir ses études coraniques à Matam chez Thierno Samassa. Il est père d’une famille de deux femmes. Il est correct ». Mouhamadou Bâ, demandera aux autorités de l’Etat de leur faire parvenir les corps des enfants. Dans le quartier, l’émoi persiste.
Assane Diallo
l'office
Assane Diallo
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