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"Les éléments que vous parlez (MFDC) ne sont pas étendus sur tout le territoire. C’est vers la région du président Yahya Jammeh, Kanilaï. Quand les troupes sont passées, c’est les seuls lieux où ils ont fait des tirs de sommations. Il n’y a pas eu de résistance", a-t-il dit.
Le président de la commission de la CEDEAO s’exprimait dans la nuit du samedi au dimanche en conférence de presse, quelques heures après le départ en exil de l’ancien président Yahya Jammeh.
Arrivé au pouvoir depuis le 22 juillet 1994 à l’issue d’un coup d’Etat, Yahya Jammeh a été battu lors de la présidentielle du 1er décembre dernier par le candidat de l’opposition, Adama Barrow.
Après plusieurs tentatives de médiation restées vaines pour qu’il cède le pouvoir au président élu, il a fallu la menace d’une intervention militaire de la CEDEAO et une ultime médiation des présidents guinéens Alpha Condé et mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz qui s’étaient rendus vendredi à Banjul pour qu’il annonce son départ du pouvoir.
Il a quitté samedi soir la Gambie pour la Guinée Equatoriale, après une escale en Guinée.
"La CEDEAO ne souhaite pas de coups de feu, d’effusion de sang. Nous souhaitons que la paix et le calme demeurent", a fait valoir président de la commission de la CEDEAO.
Selon lui, les forces de la CEDEAO vont sécuriser la capitale gambienne et le territoire gambien le temps nécessaire.
"On cherchera les armes, les caches d’armes, les mercenaires seront détectés pour qu’on puisse vraiment créer une situation de quiétude, pour que les populations qui craignaient les représailles retournent. Le pays retrouve son unité nationale", a assuré Marcel Alain De Souza.
M. De Souza a affirmé que beaucoup d’armes ont circulé. Il a ajouté : "Nous sommes certains qu’il y a des dépôts d’armes. Nous avons soumis la mission à l’ECOMIG de chercher les armes".
APS
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