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Disparitions forcées
Dans moins de cinq mois, le 1er décembre, a lieu l’élection présidentielle en Gambie, un scrutin à tour unique auquel le chef de l’Etat Yahya Jammeh est candidat. Parvenu au pouvoir par un coup d’Etat sans effusion de sang le 22 juillet 1994, M. Jammeh a été élu en 1996, puis constamment réélu depuis. Il dirige d’une main de fer la Gambie, petit Etat anglophone d’Afrique de l’Ouest enclavé dans le territoire duSénégal, hormis sa façade sur l’Atlantique.
Le régime Jammeh est accusé par des ONG et le département d’Etat des Etats-Unis de disparitions forcées et de harcèlement de la presse et des défenseurs des droits humains, accusations qu’il rejette régulièrement. Peu après l’annonce du verdict de la Haute Cour de Banjul, l’organisation Amnesty International a demandé à la libération « immédiate et inconditionnelle » des prisonniers.