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"Le Fonds d’adaptation avait joué un rôle pionnier dans ce domaine avec un accès direct au financement des projets", a-t-il lors d’une table ronde sur le financement climatique, jeudi à Marrakech (Maroc), où se poursuit la 22e conférence des parties (COP22) de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Depuis 2010, "des progrès ont été enregistrés dans plusieurs pays de l’Afrique centrale, de l’Est, du Nord. Il y a des entités nationales ou régionales qui facilitent l’accès direct", a indiqué M. M. Ndiaye.
Avec le Fonds vert pour le climat (FVC), "l’accès régional est considéré comme un pallier de l’accès direct. Cela montre qu’il y a eu des progrès et que l’accès direct est devenu aujourd’hui une bonne pratique dans le milieu de la finance climatique", a-t-il relevé.
Cela dit, malgré les progrès enregistrés dans ce domaine, il existe "des défis auxquels des entités déjà accréditées sont confrontés mais aussi celles qui cherchent à se faire accréditer", a fait valoir le responsable de l’unité finance climat au Centre de suivi écologique du Sénégal (CSE).
"Les mécanismes financiers en sont conscients certes, mais il existe d’autres acteurs qui, conscients de ce fait, offrent des programmes de préparation pour aider les entités nationales ou régionales à améliorer leurs performances’’, a fait observer Déthié Soumaré Ndiaye.
Il a souligné l nécessité de renforcer "la synergie entre tous ces programmes, car il peut arriver des cas où des pays se retrouvent avec une large offre, là où d’autre n’en reçoivent pas".
"En ce sens, les entités nationales ont des défis à relever", consistant notamment à "voir comment créer un cadre de coopération pour identifier les structures qui peuvent porter le projet dans les normes exigées, et comment mieux les renforcer", a indiqué ce responsable du Centre de suivi écologique du Sénégal.
"Aujourd’hui, il y a besoin, selon lui, de mieux formaliser cette coopération Sud-Sud, de mieux l’organiser, pour en accroître la portée et le bénéfice. On peut apprendre des succès pour faire pareil, mais aussi des échecs pour les éviter".
"Nous nous attelons à mobiliser tous ceux qui fournissent les programmes de préparation afin qu’ils soutiennent la mise en place d’une plateforme de coopération Sud-Sud, permanente, formelle et organisée", a insisté Déthié Soumaré Ndiaye.
SBS/BK